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Jazz « vintage » avec le double programme des Four Tops et des O’Jays au FIJM

La grande salle Wilfried Pelletier était comble jeudi soir pour écouter les deux monuments de la musique noire américaine des années 60 et 70.
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À partir du milieu des années 60, les Four Tops de Détroit dont les disques ont commencé à être distribués par la célèbre compagnie Motown.
The Four Tops en 2011 © Photo de courtoisie
À partir du milieu des années 60, les Four Tops de Détroit dont les disques ont commencé à être distribués par la célèbre compagnie Motown.

La grande salle Wilfried Pelletier était comble jeudi soir pour écouter les deux monuments de la musique noire américaine des années 60 et 70. Accompagnés d'une formation conséquente de musiciens d'excellence, une quinzaine pour chacun des deux groupes, les Four Tops (qui n'étaient que trois) ont enflammé le public avec leurs tubes disco des années 60; ils ont été suivis en deuxième partie par les O'Jays (trois chanteurs normalement mais qui n'étaient que deux) avec leurs morceaux funk en vogue dans les années 70.

À partir du milieu des années 60, les Four Tops de Détroit dont les disques ont commencé à être distribués par la célèbre compagnie Motown, ont multiplié les succès soul, rythm and blues et également disco, et ne se sont jamais arrêté malgré la disparition de la plupart de leurs membres fondateurs. Les quatre chanteurs à l'origine des Four Tops se sont quand même produit ensemble pendant plus de 40 ans. En 1990, le groupe a intégré le très prestigieux Rock and Roll Hall of Fame, et le Vocal Group Hall of Fame en 1999. C'est dire qu'ils font désormais partie du Panthéon de la musique mondiale.

Avec un professionnalisme plus que rodé, après avoir tenu les fans de leur musique pendant plus d'une heure, le groupe semblait ne plus vouloir partir et multipliait les morceaux à succès en échauffant l'ambiance de la salle.

Avec un dynamisme incroyable, les trois chanteurs vedette, vestons blanc immaculé sur pantalons et belles chemises bleu roi, (les vestons furent retirés en fin de show), ont chanté, dansé, amusé et fait participer les spectateurs qui avaient du mal à rester immobiles. Sous les éclairages qui balayaient le public par moment, on pouvait les voir qui se balançaient sur leurs fauteuils, beaucoup se levant dans la salle ou dans les loges pour danser ou accompagner de leurs mains le rythme des grands tubes. Avec un professionnalisme plus que rodé, après avoir tenu les fans de leur musique pendant plus d'une heure, le groupe semblait ne plus vouloir partir et multipliait les morceaux à succès en échauffant l'ambiance de la salle. On aura reconnu parmi les nombreux morceaux interprétés My Way, Reach Out I'll Be There ou It's the Same Old Song.

Pas de nouveaux succès depuis longtemps toutefois. Bizarrement, le deuxième groupe semblait encore plus vintage que le premier : les O'Jays qui viennent de Philadelphie avec leur musique plus jazz et funk, et leurs chansons de crooners. Revêtus de costumes rouge écarlate, les deux chanteurs sont apparus dans un nuage de fumée épais qui dissimulait leurs chaussures du même rouge. Très dynamiques également, ils n'hésitaient pas à ironiser sur leur grand âge. Parmi leurs succès, Eric Grant et Eddie Levert ont interprété Love Train, Cry together ou For the Love of Money, des morceaux excellents pour les nostalgiques, mais qui ont quand même pris un petit coup de vieux à mon goût.

The O'Jays et The Four Tops, le 6 juillet 2017 à la salle Wilfried-Pelletier de la Place des Arts

Festival international de Jazz de Montréal

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