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Pauline Marois était-elle prête à devenir première ministre du Québec?

Les Québécois vont devoir endurer pendant encore quelques mois, l'incompétence et l'improvisation du gouvernement Marois. Cela a pris trente-cinq ans à Pauline Marois pour réaliser son rêve. Force est de constater qu'elle n'était pas encore prête pour assumer la plus haute fonction québécoise. En tout cas, il faut saluer la prudence de l'électorat québécois qui a refusé de donner une majorité au Parti québécois le 4 septembre dernier.
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Dennis Lessard de La Presse a annoncé en primeur que le gouvernement Marois avait accordé une carrière à vie de haut fonctionnaire à André Boisclair. En effet, l'ancien chef du PQ a reçu un beau cadeau : un emploi doré avec un salaire de 170 000$ indexé et avec une pension assurée à vie.

Tous les observateurs politiques ont dénoncé cette nomination partisane. Même les souverainistes convaincus Gilles Duceppe et Joseph Facal ont désapprouvé le geste de Pauline Marois. Le gouvernement devait reculer et retirer à M. Boisclair sa job à vie. C'est exactement ce que la première ministre a fait. Elle a pris une bonne décision. En conférence de presse, Mme Marois ne pensait pas que cela allait créer un tel tollé dans l'opinion publique. Est-ce qu'elle vit sur une autre planète? En plus de n'avoir pas de jugement, elle n'a aucun sens politique. Ce gouvernement a encore une fois eu l'air fou avec ce fiasco politique.

J'ai trouvé un surnom à notre chère première ministre : Madame Flip Flop. Elle recule plus vite que son ombre. Je n'ai jamais vu un gouvernement reculer autant en si peu de temps. Il avait promis de supprimer la taxe santé pour la classe moyenne, il a reculé. Il a mis en place une contribution santé qui est supposément progressive (je ne savais pas que ceux qui gagnent 42 000$ par an étaient riches). La ministre de l'Éducation avait déclaré que l'histoire de la souveraineté serait plus présente dans les cours d'histoire. Elle s'est fait désavouer le lendemain par sa patronne, un autre recul. Martine Ouellette avait clairement dit que le gouvernement fermait la porte à l'exploitation du gaz de schiste. Sa chef a dit le contraire quelques jours plus tard. La ministre de la Famille avait annoncé que les CPE seraient assujetties à la nouvelle loi 101, un autre recul. Flip, flop. Les troupes péquistes tirent sur tous ce qui bouge et on ne sait pas vraiment où elles s'en vont.

Ce n'est que quelques exemples qui démontrent bien que nous sommes dirigés par une première ministre qui aime faire marche arrière. Le Conseil des ministres péquiste est le plus faible de l'histoire moderne de la province. Malgré neuf ans dans l'opposition, il faut constater que le Parti québécois n'était pas prêt pour gouverner le Québec. Les ministres sont incapables de prendre des décisions éclairées et réfléchies. La faiblesse économique du gouvernement est la plus flagrante de tous. On est à des années-lumière des gouvernements Lévesque et Bouchard.

Les Québécois vont devoir endurer pendant encore quelques mois, l'incompétence et l'improvisation du gouvernement Marois. Cela a pris trente-cinq ans à Pauline Marois pour réaliser son rêve. Force est de constater qu'elle n'était pas encore prête pour assumer la plus haute fonction québécoise. En tout cas, il faut saluer la prudence de l'électorat québécois qui a refusé de donner une majorité au Parti québécois le 4 septembre dernier.

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