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Comment devenir positif : Initiation à la pensée positive

La pensée positive est une composante fondamentale du bonheur. Elle demande toutefois une bonne dose de régularité et de détermination. La première chose que l'on doit savoir à son sujet est qu'elle est accessible à tous. Avec quelques petites modifications cognitives et comportementales, chacun d'entre nous peut devenir un « penseur positif ». Un autre aspect important à considérer est que la pensée positive ne nous rend pas insensible aux difficultés de la vie. Elle permet tout simplement d'aborder ses défis avec une perspective plus saine.
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La pensée positive est une composante fondamentale du bonheur. Elle demande toutefois une bonne dose de régularité et de détermination. La première chose que l'on doit savoir à son sujet est qu'elle est accessible à tous. Avec quelques petites modifications cognitives et comportementales, chacun d'entre nous peut devenir un « penseur positif ». Un autre aspect important à considérer est que la pensée positive ne nous rend pas insensible aux difficultés de la vie. Elle permet tout simplement d'aborder ses défis avec une perspective plus saine.

Pour vous initier à la pensée positive, voici quelques trucs qui pourront vous être utiles :

Changez votre mode d'observation : Au lieu de vous concentrer sur les événements négatifs, portez une plus grande attention aux événements positifs. Faites attention aux conséquences à long terme de vos décisions plutôt qu'à leurs seules conséquences à court terme. Si vous éprouvez des difficultés professionnelles, par exemple, appréciez d'abord le fait que vous avez un emploi, et voyez ensuite s'il est possible d'améliorer la situation avec le temps.

Changez votre mode d'autoévaluation : Ne jugez pas vos faits et gestes en fonction de standards trop stricts ou perfectionnistes. Remettez en question les qualités et défauts que vous vous attribuez lorsque ceux-ci s'avèrent imprécis. Soyez raisonnable dans vos comparaisons. Si vous évaluez vos faiblesses uniquement en fonction des forces d'autrui, par exemple, eh bien modifiez votre grille d'analyse et commencez à tenir compte des gens qui réussissent moins bien que vous. De manière générale, les gens qui savent reconnaître leurs forces sans nier leurs faiblesses ont une meilleure estime d'eux-mêmes.

Soyez votre plus grande source d'encouragement : Si vous avez une tendance à l'autoflagellation, il faut y mettre fin dès maintenant. Lorsque certains aspects de votre vie vous semblent insatisfaisants, pensez au chemin que vous avez parcouru et aux étapes que vous avez franchies. Reconnaissez le travail que vous avez accompli, puis évaluez les efforts que vous êtes encore prêts à consentir pour atteindre vos objectifs.

Sachez tirer les bonnes conclusions : Ne tirez jamais de conclusions hâtives à partir de simples présomptions. Il faut baser vos décisions sur des faits établis et des tendances claires. Par exemple, ne pensez pas que votre partenaire va vous tromper parce qu'il ou elle semble agir comme votre « ex » qui avait ce vilain défaut. Prenez le temps de bien analyser la situation afin d'étayer votre raisonnement.

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Ne prenez pas les choses personnellement : La manière dont les gens interagissent avec vous est le plus souvent liée à leur propre personnalité ou expérience de vie, et non à la vôtre ! Alors gardez un œil ouvert sur les interactions qui ont lieu autour de vous. Si vous êtes au restaurant et que la serveuse semble vous négliger, ne cédez pas immédiatement à la frustration. Il se peut qu'elle ait eu une dure journée ou qu'on lui ait assigné un trop grand nombre de tables.

Évitez les raisonnements binaires de type « tout ou rien » : La vision en noir et blanc et la recherche de la perfection sont contre-productives. Évacuez les pensées qui contiennent les mots « devrait » ou « doit ». Par exemple, ne dites pas : « Nous devons faire les choses de cette manière ». Dites plutôt : « Je préfère cette solution, mais il en existe probablement d'autres et je suis ouvert(e) aux suggestions. »

Ne vous laissez pas emporter par vos émotions : Évitez de tirer des conclusions à partir de vos seules émotions, et faites preuve de pensée rationnelle. S'il vous arrive de ne pas aimer telle ou telle chose, demandez-vous s'il existe au minimum une raison logique qui puisse justifier votre aversion.

Remettez en question les « scénarios du pire » : Lorsqu'une situation vous fait craindre le pire, essayez de l'analyser sous tous ses angles. Imaginez des solutions puis lâchez prise. La préparation à toute éventualité peut être synonyme de créativité et d'ouverture d'esprit, à condition que la peur ne vous paralyse pas. Voici un exemple bien concret : si la crainte de perdre votre emploi devient une source d'anxiété qui affecte votre performance et votre moral, imaginez une stratégie de recherche d'emploi. Lorsque cette stratégie sera bien assimilée, vous pourrez laisser disparaître la pensée négative et la peur qui y est associée.

En fin de compte, les personnes capables de penser positivement sont plus aptes à résoudre les problèmes. Elles sont plus heureuses et satisfaites de leur vie et ont des interactions sociales plus riches.

Roya R. Rad, M.A., D.Psy.

www.SelfKnowledgeBase.com

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