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Si le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas veut vraiment la paix, il se doit de mettre toutes ses forces de sécurité à la recherche des jeunes hommes kidnappés, condamner sans aucune équivoque le Hamas et renoncer à son entente avec les islamistes du Hamas.
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Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Il n'est pire rêveur que celui qui prend ses désirs pour des réalités.

Ce sont des clichés, mais voilà: les clichés sont justement des clichés parce qu'ils contiennent une grande part de vérité.

Plusieurs naïfs espéraient que l'entente d'unité nationale entre le Hamas et le Fatah annoncée le 2 juin dernier allait pousser à une modération du Hamas. Or, chassez le naturel et il revient au galop. Ce n'est pas pour rien que le Hamas est considéré comme groupe terroriste par le Canada, les États-Unis, Israël et l'Union européenne. C'est dans son ADN, c'est sa nature.

Son objectif n'est pas tant la création d'un État palestinien que la disparition de l'État juif. C'est ce qui sous-tend toute son action.

Tenter de faire abstraction de cela revient à faire abstraction de la réalité et amène à des absurdités.

Au lieu de s'asseoir et de tenter de bâtir un gouvernement fonctionnel, une société démocratique qui aurait à coeur les intérêts de ses citoyens, une équipe pour négocier un accord avec les Israéliens sur la base du concept de Deux États pour deux peuples, le Hamas a kidnappé trois étudiants innocents: Gilad Shaar, Naftali Frenkel and Eyal Yifrach, âgés respectivement de 16, 16 et 18 ans.

Un tel acte de terrorisme (qui n'est pas un mot que j'utilise à la légère) devrait être condamné durement par tous les gouvernements et organisations de défense des droits de la personne comme l'a fait le gouvernement du Canada.

Ces mêmes gouvernements et organisations se doivent aussi, à la lumière de ces événements, de réaffirmer que loin de contribuer à une solution pacifique du conflit israélo-arabe, le Hamas demeure un des principaux obstacles à la paix et une menace non seulement pour les Israéliens, mais aussi pour les Palestiniens.

Si le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (qui, faut-il le rappeler, est dans la 10e année de son mandat de quatre ans) veut vraiment la paix, il se doit de mettre toutes ses forces de sécurité à la recherche des jeunes hommes kidnappés, condamner sans aucune équivoque le Hamas et renoncer à son entente avec les islamistes du Hamas.

La paix ne se fait pas avec des gens, des groupes qui n'ont pas abandonné leur idéologie meurtrière et génocidaire. Si cela n'était pas clair auparavant, ce devrait l'être maintenant.

Il est du devoir de tous de tout faire pour retourner les étudiants à leurs familles. C'est une question d'humanité, purement et simplement.

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