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Investir dans l'emploi pour favoriser la croissance

Stephen Harper nous promet du pareil au même. Pourquoi les Canadiennes et les Canadiens devraient-ils être pris avec un échec manifeste? Comme l'a si bien dit un jour Albert Einstein, «la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent.»
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Avec son plan solide d'investissement dans l'emploi et la croissance économique, le chef libéral Justin Trudeau s'est distingué audacieusement de Stephen Harper et Thomas Mulcair.

Sous la direction de M. Harper, le Canada est au bord d'une deuxième récession. Son bilan de croissance économique est le pire de tous les premiers ministres des huit dernières décennies. On compte aujourd'hui 160 000 plus de Canadiens et de Canadiens sans emploi qu'avant son arrivée au pouvoir. Le taux de participation au marché du travail est à la baisse. La qualité des emplois est à son plus bas en 25 ans. L'endettement des ménages frôle des niveaux record. Le Canada a enregistré son pire déficit commercial de l'histoire. Et M. Harper patauge dans son huitième déficit budgétaire consécutif, sans avoir de résultats à présenter.

Lorsqu'on le compare aux autres pays, le Canada n'a pas vu sa croissance économique devancer celle des autres pays du G7 depuis 2009. Des 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques, 24 auront une plus forte croissance cette année que le Canada, et du Fonds monétaire international, 130 afficheront une meilleure croissance.

Il est clair que les théories de retombées économiques de M. Harper ont fait défaut. Tout comme son idéologie visant à éviscérer le gouvernement fédéral. Dans les prochaines élections, il nous promet du pareil au même. Pourquoi les Canadiennes et les Canadiens devraient-ils être pris avec un échec manifeste? Comme l'a si bien dit un jour Albert Einstein, «la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent.»

Donc, le choix est clair - encore plus de coupes, d'austérité, d'injustice et de stagnation avec M. Harper ou le plan de Justin Trudeau pour :

  • renforcer le pouvoir d'achat de la classe moyenne (et de tous ceux qui travaillent fort pour arriver à en faire partie), et
  • investir dans les plus efficaces moteurs de croissance économique et de création d'emploi, notamment l'infrastructure publique, dont le transport et le transport collectif, les réseaux d'aqueduc, les logements abordables et l'intégrité environnementale.

Vous pouvez lire tous les détails du plan Trudeau ici.

Le plan vise trois principaux objectifs - générer une plus forte croissance économique et créer plus d'emplois, accroître le bien-être des Canadiennes et des Canadiens, puis équilibrer le budget fédéral au cours de la troisième année d'un nouveau gouvernement libéral, et ce sur une base durable (avec un ratio de la dette au PIB à la baisse du début à la fin).

Le principe clé favorisant la croissance d'investissement dans l'infrastructure a été adopté à l'échelle internationale par le G20 et l'IMF. Ici au Canada, il s'est attiré un appui vigoureux des premiers ministres, des maires, des préfets et des municipalités d'un océan à l'autre. Il en est de même pour la Chambre de commerce du Canada, le Conseil canadien des chefs d'entreprise, le mouvement syndical, les ingénieurs, la Canada West Foundation, l'Institut C.D. Howe, le Conference Board, le Centre canadien de politiques alternatives, Canada 2020 - et j'en passe.

Dans les budgets du défunt Jim Flaherty, le ministère des Finances décrivait l'investissement dans les infrastructures comme le moyen le plus rentable et rapide de stimuler l'emploi et la croissance tout en jetant les bases d'une économie plus robuste, prospère et productive pour les générations à venir. En outre, aujourd'hui tout particulièrement, la valeur économique des taux d'intérêt qui n'ont jamais été aussi bas peut être captée et traduite en actifs immobiliers à long terme.

Kevin Page, l'ancien directeur parlementaire du budget, a fait valoir ces mêmes points importants. Il en est de même pour l'ancien greffier du Conseil privé, Kevin Lynch, l'ancien statisticien en chef du Canada, Munir Sheikh, et l'ancien gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge.

Seul Stephen Harper demeure inconscient et à côté de la plaque. Et n'oublions pas l'autre - Thomas Mulcair.

M. Mulcair a étrangement appuyé le programme d'austérité de Stephen Harper, qui signifie des milliards de dollars en compressions dans des programmes et des promesses non tenues dans le but de concocter l'apparence d'un budget équilibré au prochain exercice. En rejetant la croissance économique, il a fait le mauvais choix.

M. Mulcair refuse aussi de demander au un pour cent des Canadiennes et Canadiens les plus riches de payer un peu plus pour que notre classe moyenne puisse en payer moins. Il s'entête, comme M. Harper, à envoyer à des millionnaires des chèques d'allocation pour leurs enfants. Il promet à tous les travailleurs à salaire minimum un salaire de 15 $ l'heure, mais 99 % de ceux-ci ne pourront en bénéficier. Pour ce qui est de son plan de garderies; en partant, les provinces devraient payer des milliards de dollars, des sommes qu'elles n'ont pas.

Les plans de MM. Mulcair et Harper sont des formules qui ne mènent nulle part.

Appuyé par une équipe hautement qualifiée et renforcé par des experts indépendants, Justin Trudeau propose le seul plan pour changer ensemble - un plan qui assurera aux Canadiennes et aux Canadiens un avenir réussi caractérisé par une plus forte croissance, plus d'emplois, une meilleure qualité de vie et un fondement durable pour équilibrer le budget.

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