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Les Canadiens et le BlackBerry 10: patriotisme ou portefeuille? (VIDÉO, PHOTOS)

La légion d'utilisateursberry au Canada, patriotiques et loyaux, continuent de s'accrocher à l'outil dont ils sont devenus accros. Ils favorisent le retour de RIM, la reconnaissance de la supériorité technologique du Canada et la résurrection de la marque de commerce qu'ils aiment tant. Mais ils seront contraints de mettre leur patriotisme avant leur portefeuille lorsqu'ils considéreront le remplacement de leur vieux BlackBerry par le nouveau modèle.
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Tous les regards étaient tournés vers Toronto aujourd'hui pour le grand dévoilement de Research In Motion (rebaptisé aujourd'hui même Blackberry). Tant attendue (et souvent retardée), la grande révélation du BlackBerry 10 fait couler beaucoup d'encre.

Treize ans après que le premier BlackBerry ait été créé, l'appareil portatif sans fil, appelé maintenant le téléphone intelligent, est devenu un phénomène international ainsi qu'un outil essentiel pour le monde des affaires et du divertissement personnel. Selon Wikipedia, «le 200 millionième téléphone intelligent a été expédié en septembre 2012». Le service internet BlackBerry est disponible dans 91 pays. L'automne dernier, on comptait 80 millions d'abonnés au BlackBerry dans le monde.

Un récit Cendrillon à la saveur canadienne, la légion d'utilisateurs Crackberry au Canada, patriotiques et loyaux, continuent de s'accrocher à l'outil dont ils sont devenus accros. Ils favorisent le retour de RIM, la reconnaissance de la supériorité technologique du Canada et la résurrection de la marque de commerce qu'ils aiment tant.

Mais quand ils pénètrent dans les détails, ils risquent de s'y noyer.

Les Canadiens sont contraints de mettre leur patriotisme avant leur portefeuille lorsqu'ils considèrent le remplacement de leur BlackBerry avec le nouveau modèle. La somme de six cents dollars, ce que l'outil coûtera selon le Globe and Mail, est dispendieuse pour la classe moyenne. Pendant ces journées d'hiver sombres, ça peut poser un dilemme: une semaine avec un forfait tout compris sous le soleil cubain ou un nouveau gadget technologique?

Le plus grand obstacle pourrait être le coût exorbitant de la rupture d'un contrat actuel. Les menottes que constituent les contrats de service de téléphonie à long terme sont toujours légales au Canada. Alors que des milliers de Canadiens ont inondé le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes au sujet d'un nouveau code de conduite pour l'industrie sans fil, les contrats de trois ans ne sont pas encore interdits.

Pire encore, l'idée de s'embarquer avec un conglomérat cellulaire criblé de plaintes rend la décision encore plus difficile. Selon le rapport 2011-2012 du commissaire aux plaintes relatives aux services de télécommunications (CPRST), les services sans fil récoltent un nombre croissant de plaintes. Pour Rogers Communications, qui pourrait détenir les droits exclusifs sur le BlackBerry 10, les plaintes ont augmenté de pas moins de 112 %. Ayoye!

Quoique de nombreux Canadiens admirent toujours la marque BlackBerry, il ne serait pas étonnant que les paroles ne passent pas aux actes quand viendra le temps de faire la queue pour se procurer le BlackBerry 10.

Lancement du BlackBerry 10

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