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Les gens des régions n'ont pas besoin de se faire dire comment se concerter. La preuve, ils le font aujourd'hui ! Le gouvernement croit à ce modèle.
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Aujourd'hui se tient à Québec le Grand Rendez-vous des régions, convoqué par la Fédération québécoise des municipalités (FQM). D'emblée, je salue cette initiative.

Quelques-uns se sont exprimés à l'approche de cet évènement. Et malheureusement, ce qui ressort de leurs propos, c'est encore une fois la bonne vieille conception des rapports entre le gouvernement du Québec et le milieu municipal, où le premier est un « adversaire » contre qui le second doit constamment se battre... Les engagements que nous avons pris, les avenues que nous avons empruntées, les gestes que nous avons posés contredisent parfaitement cette conception.

Nous avons pris l'engagement de transformer durablement les relations entre Québec et le milieu municipal, pour reconnaître les municipalités locales et les municipalités régionales de comté (MRC) comme gouvernements de proximité. Cet engagement, nous le tenons ! Nous avons emprunté l'avenue d'une gouvernance régionale fondée sur les élus locaux et régionaux, imputables et responsables, pour leur donner plus de pouvoir, ce que le milieu municipal réclame depuis plus de 40 ans.

Nous avons posé des gestes concrets, telle la mise sur pied d'un groupe de travail qui fait l'inventaire des redditions de comptes exigées par le gouvernement aux municipalités, pour les analyser et proposer des moyens de les alléger, de les regrouper ou même, carrément, de les éliminer. Les MRC sont, maintenant, les piliers de la gouvernance de proximité : elles jouent, dorénavant, un rôle encore plus important dans le développement économique et pour les services à la personne.

Je comprends les craintes de certains ; pourtant, le gouvernement pose un geste de décentralisation sans précédent : plutôt que d'imposer un modèle « mur à mur », dessiné à Québec, il laisse chaque région, chaque territoire choisir un modèle adapté à ses spécificités propres, y compris les modes de concertation qu'ils façonneront et financeront à la hauteur qu'ils jugent appropriée.

Les gens des régions n'ont pas besoin de se faire dire comment se concerter. La preuve, ils le font aujourd'hui ! Le gouvernement croit à ce modèle. Nous reconnaissons pleinement l'importance des élus, sur lesquels repose cette décentralisation. Je suis convaincu que la nouvelle gouvernance régionale permettra de mieux servir les intérêts des citoyens et du contribuable.

Les membres de la société civile ont l'occasion de participer à cette gouvernance, et la meilleure façon de le faire, c'est de mettre leurs talents et leur expertise au service des élus locaux et régionaux, afin d'œuvrer avec eux à la prospérité et à la vitalité de chaque région et de chaque territoire, selon leurs propres couleurs.

Voilà un signal clair !

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