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États-Unis: Les étudiants et les coûts de l'éducation postsecondaire au cœur de la mêlée politique

Oui, c'est bien un billet sur la campagne présidentielle américaine. Non, les étudiants américains ne descendent pas dans la rue pour affronter les coups de matraques et les gaz lacrymogènes, même s'ils auraient peut-être des raisons de le faire. Les frais de scolarité, l'endettement étudiant et le rôle social de l'université sont des enjeux fondamentaux au cœur du débat politique aux États-Unis cette semaine.
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Oui, c'est bien un billet sur la campagne présidentielle américaine. Non, les étudiants américains ne descendent pas dans la rue pour affronter les coups de matraques et les gaz lacrymogènes, même s'ils auraient peut-être des raisons de le faire. Les frais de scolarité, l'endettement étudiant et le rôle social de l'université sont des enjeux fondamentaux au cœur du débat politique aux États-Unis cette semaine. Toutefois, alors que nos étudiants continuent de brasser la cage et de secouer sérieusement le paysage politique québécois, les étudiants américains restent relativement sages, ce qui ne les empêche pas de se retrouver au centre de la campagne présidentielle cette semaine. Le signal de départ a été donné par Barack Obama dans son allocution hebdomadaire de samedi dernier. Pour le président, il est essentiel de freiner la hausse vertigineuse des coûts de l'éducation postsecondaire, qui ensevelissent les jeunes diplômés sous des montagnes de dettes et creusent le fossé des inégalités socioéconomiques. Ce thème était déjà présent dans son discours, mais il le souligne plus fort que jamais cette semaine.

Certains de ses propos inspirerons nos étudiants : « On ne peut pas bâtir notre chemin vers le prospérité avec des coupures. Rendre l'accès aux études supérieures plus difficile pour nos jeunes et mettre des obstacles financiers sur la voie de l'obtention de leur diplôme, ce n'est rien de moins que de couper court à notre avenir. » (« We cannot cut our way to prosperity. Making it harder for our young people to afford higher education and earn their degree is nothing more than cutting our own future at the knees. »). L'endettement des étudiants est sérieux : il dépasse aujourd'hui en valeur l'endettement total des cartes de crédit aux États-Unis, ce qui n'est pas peu dire. Les diplômés récents ont une dette moyenne de 25 000$ et les dettes qui dépassent les six chiffres ne sont pas rares, sans compter les innombrables parents des classes moyennes qui éviscèrent les finances familiales et disent adieu à leurs plans de retraite dans l'espoir d'offrir une place à leurs enfants dans l'ascenseur social que devrait être l'université.

Les étudiants ont donc été propulsés, cette semaine, au cœur des débats sur les inégalités sociales qui définiront toute la campagne. Le président a aussi personnalisé la chose en rappelant aux étudiants en Caroline du Nord et au Colorado que sa femme et lui payaient encore leur dettes d'études moins de cinq ans avant d'entrer à la Maison Blanche par la grande porte.

Lisez la suite de ce billet sur le blogue de Pierre Martin.

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