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La rentrée scolaire coûte trop cher aux familles du Québec

Il faut trouver rapidement des solutions pour remettre les termes «gratuité» et «public» au coeur du système d'éducation partout au Québec.
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Les Associations coopératives d'économie familiale (ACEF) membres de l'Union des consommateurs demandent à ce qu'on trouve rapidement des solutions pour remettre les termes « gratuité » et « public » au coeur du système d'éducation partout au Québec ! Les conseillers et conseillères budgétaires des ACEF le constatent: la rentrée scolaire au primaire et au secondaire coûte cher. Il est de plus en plus loin le temps de la «gratuité des services éducatifs» jusqu'à l'université, tel que formulé dans la Loi sur l'instruction publique !

En plus des dépenses liées au matériel scolaire, les parents doivent aussi payer la facture obligatoire exigée par les écoles (photocopies, biens périssables, etc., soit près de 50$) à laquelle peuvent s'ajouter les transports, les repas et la surveillance du midi (plus de 200$), le service de garde (7$/jour), penser aux vêtements, aux inscriptions pour les activités parascolaires, etc. Pour la liste du matériel et les frais obligatoires seulement, on peut donc payer près d'une centaine de dollars pour un enfant du primaire, facture qui gonfle rapidement pour un élève du secondaire.

Un réseau d'éducation accessible pour tous ?

Dans notre enquête interne, nous remarquons également que les coûts totaux varient énormément d'une région à l'autre, car chaque commission scolaire facture à sa guise. Les différences sont encore plus importantes si les parents n'ont pas eu la chance (ni le temps !) de bien chercher les aubaines pour les articles scolaires! Notre enquête le démontre: une famille pourrait réussir à économiser près de 50% de sa facture en visitant plusieurs commerces.

Comment s'en sortent les parents alors que d'autres postes budgétaires augmentent également ? Les ACEF observent qu'il est en effet de plus en plus difficile pour les ménages québécois de boucler leur budget à la fin de chaque mois. De plus, les factures pour les besoins essentiels augmentent (alimentation, Hydro-Québec, télécommunications, transport, etc.) et les revenus stagnent.

Le gouvernement doit soutenir les familles québécoises, surtout celles à faibles revenus, en réévaluant la Loi sur l'instruction publique pour y inclure les nouveaux éléments coûteux qui devraient être payés par l'État et qui sont présentement facturés aux parents. L'austérité budgétaire est inéquitable! Nous devons réviser de façon juste et adéquate le programme fiscal au Québec et encourager les initiatives progressistes garantissant de nouveaux revenus pour financer suffisamment les services publics. Car au-delà de bien se préparer en budgétant convenablement la rentrée scolaire, il faut que les familles aient les moyens financiers pour vivre convenablement !

Pour les parents qui vivent des difficultés budgétaires en cette période de la rentrée, nous vous invitons à communiquer avec une ACEF de votre région.

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