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Durant cette campagne, les objectifs duseront de vous informer objectivement sur la campagne des cinq grands partis (PLQ, PQ, CAQ, Option Nationale et Québec Solidaire) et de provoquer des débats par le truchement de nos blogueurs et experts invités. Sur le terrain, nos journalistes Caroline D'Astous et Patrick Bellerose iront vous rencontrer un peu partout au Québec, feront des interviews avec les chefs, les candidats, les organisateurs, les bénévoles, etc., pour tâter le pouls électoral et comprendre ce qui se passe. Ils seront vos yeux et vos oreilles.
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Jean Charest a mis fin au suspense. Disons. Il y avait quelque chose de profondément ridicule mardi lorsque le Parti libéral du Québec a présenté son autobus de campagne électorale...au moment où le premier ministre Charest faisait semblant qu'une élection n'était pas imminente.

Mais on le savait déjà: les Québécois iront aux urnes le 4 septembre. C'est presque du jamais vu depuis 100 ans: une campagne électorale en plein été alors que bien des Québécois sont en vacances. Jean Charest jugeait «grotesque» cette idée il y a trois mois. Il a changé d'idée.

Ces élections sont donc la conséquence directe de la gestion catastrophique de la grève étudiante par le gouvernement de M. Charest depuis février dernier. Une grève qui n'a pas été prise au sérieux dès le départ par le premier ministre lui-même. Le gouvernement s'est retrouvé dans un cul-de-sac incroyable, isolé et méprisé, et a dû même remettre la session d'hiver des cégeps et universités à la mi-août.

En déclenchant cette élection, le gouvernement libéral ne fera qu'augmenter le cynisme des Québécois envers la politique en choisissant une date qui faisait son affaire et non en agissant dans l'intérêt public. Le PLQ évite en effet la reprise des travaux de la commission Charbonneau à la mi-septembre, commission créée à reculons par le gouvernement en raison des divers scandales de corruption qui ont émergé dans le domaine de la construction. Vivement des élections à date fixe au Québec.

Durant cette campagne, les objectifs du Huffington Post Québec seront de vous informer objectivement sur la campagne des cinq grands partis (PLQ, PQ, CAQ, Option Nationale et Québec Solidaire) et de provoquer des débats par le truchement de nos blogueurs et experts invités.

Du côté des blogues, notre éditrice Tamy Emma Pepin vous prépare une collection de textes venant de candidats, d'analystes et bien sûr, de citoyens. Tous les partis seront représentés et tous les points de vue seront diffusés afin de permettre au lectorat de faire un choix éclairé.

Parmi les nombreux blogueurs, Donald Charette suivra de près la campagne et vous offrira ses analyses. Bruno Guglieminetti, expert du milieu des communications, nous fera un compte rendu hebdomadaire de la performance des partis et des candidats sur les réseaux sociaux. Francine Pelletier, journaliste depuis plus de 30 ans, sera également de la partie, ainsi que Pierre-Luc Brisson, un ancien attaché politique dont les textes sont déjà très appréciés sur le Huffington Post Québec.

Des panels seront organisés chaque semaine afin d'analyser les enjeux qui préoccupent les Québécois durant cette campagne et nous utiliserons les réseaux sociaux afin de vous impliquer, chers lecteurs, dans les débats. Comme toujours, nous nous assurerons aussi de vous offrir le meilleur contenu du web, des vidéos virales, aux photos cocasses, en passant par les dernières tendances Twitter.

Notre chef des nouvelles, Jean-Philippe Cipriani, sera quant à lui aux commandes du site tout au long des élections. Sa solide expérience politique sera un grand atout. Sur le terrain, nos journalistes Caroline D'Astous (@CarolinedAstous) et Patrick Bellerose (@PatBellerose) iront vous rencontrer un peu partout au Québec, feront des interviews avec les chefs, les candidats, les organisateurs, les bénévoles, etc., pour tâter le pouls électoral et comprendre ce qui se passe. Ils seront vos yeux et vos oreilles. Contactez-les!

Au final, les Québécois auront un choix à faire et ce n'est pas nous qui leur dirons pour qui voter. Les Québécois peuvent réélire le Parti libéral du Québec de M. Charest pour un quatrième mandat, ce qui en ferait le gouvernement le plus longtemps au pouvoir depuis Maurice Duplessis dans les années 1940 et 1950. Les Québécois doivent décider entre une stabilité avec le gouvernement Charest ou couper les ponts avec un gouvernement fort impopulaire et au pouvoir depuis avril 2003. Ils peuvent aussi redonner une chance au Parti québécois de Pauline Marois si le projet souverainiste leur tient à cœur, mais aussi pour passer à autre chose...plus à gauche. Mais le PQ fera face à deux autres partis souverainistes : Québec Solidaire et Option Nationale. Les luttes seront serrées dans les 125 circonscriptions de la province et chaque 1% ou 2% de votes grugés au PQ risque de faire la différence au final. Enfin, la Coalition Avenir Québec de François Legault, qui penche sérieusement à droite, aura la chance de mieux se faire connaître. Le parti, qui dominait les sondages il y a un an, a glissé fortement dans les intentions de vote en raison d'un message qui passe mal et de candidats qui ont contredit le chef sur bien des sujets. Ce sera un gros test pour l'équipe de François Legault, qui a fusionné avec l'ADQ en 2011.

Le Québec est plus que jamais à la croisée des chemins et son sort repose entre vos mains. Bonne campagne et que le meilleur gagne!

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