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Les bénévoles: ce qu'il y a de plus précieux en campagne

MA PREMIÈRE CAMPAGNE - On se reposera dans une semaine. Pour l'instant, trop de gens ont placé leur confiance en moi, trop de gens s'impliquent pour me faire élire sans rien demander en retour. Je suis si impressionnée et surtout très touchée par la loyauté, le dévouement et le degré d'engagement de chacun de nos bénévoles.
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Perte de poids, visage marqué par la fatigue, niveau de stress plus élevé... Ces indicateurs ne trompent pas. Nous sommes bel et bien en fin de campagne. 75e journée. L'aventure électorale tire à sa fin.

Mais pas question de ralentir le rythme. Mes journées sont plus remplies que jamais. Je saute d'un endroit à l'autre, intensifie ma présence sur le terrain, poursuis mon porte-à-porte et mon identification de vote. Le but: rencontrer le plus d'électeurs possible, parce qu'il reste encore de VRAIS indécis à convaincre.

À ce stade-ci, la machine roule à fond. L'équipe a triplé, les bénévoles se multiplient dans notre local électoral de la rue Lindsay. Plusieurs autres ont débarqué d'un peu partout au Québec, avec leurs valises et leurs oreillers, décidés à me faire gagner.

J'ai le privilège d'être entourée d'une équipe motivée et surtout professionnelle, habituée à piloter des campagnes électorales. À la tête, le tandem du tonnerre Pisani-Delisle qui s'assure au quotidien du bon fonctionnement de la machine, mais surtout de la meilleure stratégie pour atteindre la victoire. Rien n'est laissé au hasard.

Pascale Déry en campagne électorale

Chaque bénévole a un rôle clé à jouer. Plusieurs sont au téléphone à identifier nos supporteurs, certains m'accompagnent dans mon porte-à-porte quotidien, d'autres s'occupent de remplir mon agenda et gérer les médias. Dans une petite pièce à l'arrière du local, nous avons aussi une équipe qui compile, à la journée longue, les données à l'aide d'un scanner laser. Un capteur qui fait BIP, BIP, BIP. Par moments, j'ai l'impression d'être dans une salle d'urgence branchée à un moniteur cardiaque!

Beaucoup d'action, beaucoup de monde, beaucoup de travail. Je vous avoue qu'il m'arrive parfois de m'enfermer aux toilettes pour prendre une grande respiration, pour faire le vide autour de moi, ne serait-ce que quelques minutes. J'en ressors avec le sourire, prête à replonger dans le tourbillon.

On se reposera dans une semaine. Pour l'instant, trop de gens ont placé leur confiance en moi, trop de gens s'impliquent pour me faire élire sans rien demander en retour. Je suis si impressionnée et surtout très touchée par la loyauté, le dévouement et le degré d'engagement de chacun de nos bénévoles. Tous des gens qui m'aiment, qui croient en moi, qui me motivent et m'encouragent sans cesse. J'ai une reconnaissance sans bornes envers eux.

En fait, la victoire je la souhaite surtout pour eux, afin de les récompenser pour leur travail acharné. Je la souhaite pour tous ces électeurs qui ont coché «Pascale Déry» sur leur bulletin de vote la fin de semaine dernière et pour tous ceux qui le feront ce lundi. Et je la souhaite aussi pour mes proches qui m'appuient et m'aident depuis les premiers instants de cette merveilleuse aventure.

Bref, si les gens de Drummond me font l'honneur de me choisir pour être leur députée lundi prochain, c'est une victoire que nous aurons tous méritée!

Et quelle belle façon de terminer une campagne avec son chef, dans un comté qui pourrait bientôt redevenir bleu conservateur, après plus de 20 ans dans l'opposition avec le Bloc et le NPD. C'est une belle marque de confiance à mon endroit. La venue du premier ministre Stephen Harper dans la région démontre que notre chef est confiant de nous voir l'emporter dans Drummond, c'est signe que tout est possible!

«Cette expérience m'a fait réaliser qu'une campagne électorale est ni plus ni moins qu'un test pour soi.»

Quand je m'arrête quelques minutes, je regarde ça et je me dis que c'est toute une vocation, la politique. Ce n'est pas une «job», pas une carrière, mais plutôt un contrat avec les citoyens. Un contrat qui nous oblige à rester constamment à leur écoute et à demeurer intègres et transparents dans notre tâche. Une grande responsabilité. Mais je sais que je suis prête à assumer un tel rôle. Prête à m'asseoir sur les bancs de la Chambre des communes pour défendre les intérêts de la population de Drummond et ceux de tous les Québécois.

Je regarde à présent en arrière et je peux dire que je suis fière du chemin parcouru au cours de ces 11 semaines de campagne. Cette expérience m'a fait réaliser qu'une campagne électorale est ni plus ni moins qu'un test pour SOI. J'ai été mise à l'épreuve sur ma capacité d'endurance, d'adaptation, à gérer les émotions et le stress, à gérer le travail en équipe, la logistique, la conciliation travail-famille... Et je crois sincèrement avoir passé le test.

Et puisqu'on parle de famille, je sais que celui qui a le plus hâte à la fin de cette campagne, c'est mon petit Sacha, 6 ans, qui espère voir sa maman gagner, lui qui se fait toujours dire à l'école que tout effort acharné mérite son «bonhomme sourire». Mais peu importe le résultat le 19 octobre, sois sans crainte mon amour, maman restera fière et elle gardera toujours le sourire!

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