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The Host: la pureté de l'âme

se présente comme une version ado et cucul du célèbre(les corps restent les mêmes, mais les esprits sont contrôlés), la romance en plus, mais le suspense et l'horreur en moins.
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Open Road

Alors que la Terre est envahie par une entité venue d'ailleurs, une jeune femme est capturée. Cette dernière lutte contre l'être qui tente de la posséder et cherche à retrouver l'homme qu'elle ne peut pas oublier ainsi que sa famille.

Après l'immense succès de sa Saga du désir interdit (les quatre romans connus sous le nom anglais de Twilight), c'est maintenant autour de The Host (à ne pas confondre avec l'excellent film de monstres coréen du même titre) de la romancière Américaine Stephenie Meyer de se voir adapter au cinéma. Petit spécialiste de la science-fiction, le réalisateur d'origine néo-zélandaise Andrew Niccol (Gattaca, In Time) a lui-même signé l'adaptation de ce film conçu d'abord pour plaire à un public adolescent ou de jeunes adultes.

Si l'aspect science-fiction pique un tant soit peu la curiosité au départ, l'aspect intriguant cède rapidement le pas à une romance mièvre et imbuvable dans la seconde partie du film. The Host se présente comme une version ado et cucul du célèbre Invasion of the Body Snatchers (les corps restent les mêmes, mais les esprits sont contrôlés), la romance en plus, mais le suspense et l'horreur en moins.

Il y a bien quelques éléments de réflexion qui se parsème de temps à autre comme la façon de concevoir le monde, mais tout cela est peu approfondi. L'intrigue tourne davantage à la dérive et se limite à un triangle amoureux dans lequel on n'y croit pas une seconde. Ce n'est pourtant pas la faute de l'actrice principale, la jeune et talentueuse comédienne Saoirse Ronan qui, de par ses gestes et son regard, s'efforce par tous les moyens de faire passer l'émotion, mais c'est peine perdue. Faut dire qu'elle est entourée par deux compagnons masculins (Max Irons et Jake Abel) dont le jeu maladroit ne dépasse guère ceux de la triste série Twilight.

Au moins, il y a William Hurt, qui, malgré un personnage mal développé et paternaliste, arbore une certaine présence à l'ensemble. Capable de beaucoup mieux, le réalisateur Andrew Niccol soigne sa mise en scène, mais on le sent coincé et peu à l'aise a manoeuvrer dans cet univers réducteur et simpliste (mettons qu'on est pas mal loin de l'intelligence et de la complexité de Gattaca). Ce dernier est incapable de générer le moindre suspense à ce film boiteux et sans vie. Il manque décidément une "âme" à ce film.

Cote: *1/2

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Kristen Stewart; Robert Pattinson

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