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Stalingrad: spectaculaire mais...

Huit ans après son premier film sur la guerre en Afghanistan, Fedor Bondarchuk récidive avec un nouveau drame guerrier avec, une fiction qui s'inspire de récits de soldats sur l'une des batailles les plus sanglantes de l'histoire de l'Humanité. Ce long métrage est le premier film russe à être tourné en format Imax et en 3D.
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Stalingrad 1942: un peloton de soldats russe cherche à protéger le dernier bâtiment face à l'invasion allemande...

On ne peut pas dire que le fils du réalisateur Sergey Bondarchuk (célèbre pour ses superproductions dans les années 1960 et 1970) ne possède pas autant d'ambitions que son papa. Huit ans après son premier film sur la guerre en Afghanistan (le toujours inédit 9th Company), Fedor Bondarchuk récidive avec un nouveau drame guerrier avec Stalingrad, une fiction qui s'inspire de récits de soldats sur l'une des batailles les plus sanglantes de l'histoire de l'Humanité. De plus, ce film est le premier film russe à être tourné en format Imax et en 3D, par-dessus le marché.

Il faut reconnaître que le réalisateur possède un certain pour des scènes d'action musclées et enlevantes. Le film est vraiment impressionnant dans sa conception visuelle et sonore et les séquences guerrières sont tout aussi spectaculaires que furieuses et palpitantes. En revanche, la construction dramatique primaire et un excès de séquences mélodramatiques atténuent de beaucoup la portée du film. Tout ceci sombre peu à peu dans la lourdeur avant une finale appuyée et un épilogue inutile. Rappelant tour à tour le puissant Cross of Iron de Sam Peckinpah (dans son montage et l'utilisation du ralenti) et le nettement moins réussi Pearl Harbor de Michael Bay dans sa romance superflue, Stalingrad n'atteint jamais la hauteur de ses ambitions.

À voir, si vous avez aimé : 9th Company et Waterloo

Cote: **1/2 sur 5

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