Je suis de retour cette semaine avec ma chronique hebdomadaire sur quelques-unes des nouveautés de la semaine en format numérique.
- Amitiés sincères (Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie)
Les tribulations de trois amis quinquagénaires de longue date alors que l'un deux entretient une relation secrète avec la fille de l'un deux...
Pour leur premier film, le duo Archinard/Prévôt-Leygonie offre une comédie dramatique sur l'amitié entre copains, le mensonge et sur l'amour. Le scénario didactique ne réussit guère à donner un semblant de souffle ou d'originalité à cette histoire classique, prévisible et sans grande envergure. Reste les comédiens attachants dont l'interprétation est dominée par un Gérard Lanvin en bonne forme.
À voir, si vous avez aimé : 3 amis et Le coeur des hommes
Cote : **1/2 sur 5
- Inbred (Alex Chandon)
Dans un village reculé du Yorkshire, des adolescents dysfonctionnels et leurs éducateurs sont attaqués par les habitants fous du village...
Empruntant sans vergogne à de nombreux et supérieurs films du genre (Deliverance, Frontière(s), Motel Hell, The Texas Chainsaw Massacre, etc.) ce drame d'horreur britannique au budget modeste semble s'adresser aux amateurs d'horreur extrême et de torture porn. Carburant sur un humour outré et de mauvais goûts, le réalisateur ne lésine pas sur les effets sanglants (dont la majorité sont numérisés) au détriment de la psychologie et de l'ambiance, quasi absente. Sa notion de suspense semble uniquement s'appuyer sur le jeu hystérique des comédiens.
À voir, si vous avez aimé : 100 Bloody Acres et Doghouse
Cote : *1/2 sur 5
- The World's End (Edgar Wright)
Des amis d'enfance se retrouvent 20 ans pour une mémorable tournée bien arrosée des bars du quartier. Mais les choses se compliquent
Six ans après Hot Fuzz, le réalisateur Edgar Wright renoue avec les acteurs Simon Pegg et Nick Frost pour une nouvelle parodie au ton fantaisiste. Si les comparaisons avec le film This is the End sont inévitables, le film de Rogen et Goldberg adopte un ton suffisant tandis que celui-ci se veut un pastiche sur les changements et comportements des mentalités du monde moderne. La rupture de ton au milieu est assez étonnante alors que le film sombre dans une version moderne de Invasion of the Body Snatchers. Et c'est malheureusement là que le film dérape, car au-delà de la critique sociale, le film sombre franchement dans la ringardise et le franchement n'importe quoi. L'épilogue final n'arrange en rien les écarts de conduite.
À voir, si vous avez aimé : Attack the Block et Paul
Cote : **1/2 sur 5
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