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Nouveautés Blu-ray/DVD : La vérité si je mens!3 et autres critiques

Début d'une série de billets où je vous livrerai chaque semaine quelques critiques sur les nouveautés en format Blu-ray et DVD.
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Début d'une série de billets où je vous livrerai chaque semaine quelques critiques sur les nouveautés en format Blu-ray et DVD.

- La vérité si je mens! 3 (Thomas Gilou) :

Afin d'éviter le piège tendu par un concurrent sans scrupule, un homme d'affaires, aidé de ses amis, doit trouver des astuces et utiliser le mensonge afin de sauver son entreprise...

C'est avec un certain plaisir que l'on retrouve Eddie Vuibert et ses acolytes dans une nouvelle aventure bourrée de péripéties à l'humour juif. Ni meilleure ni pire que les deux précédents volets, cette comédie repose sur un scénario prévisible, mais bien huilé où l'on rit souvent (à défaut de rires aux éclats) et dont on s'amuse constamment. Comme le précédent film, José Garcia domine l'interprétation avec son personnage coloré de Serge Benamou. Du bon cinéma commercial quoi.

À voir, si vous avez aimé : Les deux premiers films de la série.

Cote : *** sur 5

- Peeples (Tina Gordon Chism) :

Un jeune homme se rend dans le chalet luxueux des parents de sa petite amie afin de lui demander officiellement la main de sa bien-aimée et obtenir l'approbation de ses parents...

Version afro-américaine de Meet the Parents, cette comédie sentimentale aux nombreux quiproquos burlesques ressemble davantage à un épisode d'un sitcom américain du style The Cosby Show. Pour l'originalité on repassera d'autant plus que les éléments comiques sont peu inspirés et que le ton est très caricatural et moralisateur. Seul Craig Robinson s'en sort avec les honneurs et réussit parfois à faire rire avec un cabotinage inspiré.

À voir, si vous avez aimé : Meet the Parents et The Cosby Show

Cote : *1/2 sur 5

- Sassy Pants (Coley Sohn) :

Lasse de voir sa mère la surprotéger et tout décider pour elle et son petit frère, une adolescente réservée quitte le domicile familial pour aller vivre avec son père divorcé...

Attachant et sensible, ce premier film indépendant d'une jeune réalisatrice aborde avec doigté les problèmes sentimentaux liés à l'adolescence de même que les difficultés qu'impliquent les relations monoparentales. Si la réalisation manque parfois d'assurance et que l'interprétation laisse parfois à désirer, le film est empreint de bons sentiments et offre quelques réflexions pertinentes sur le choc des valeurs ou encore la quête d'une identité sexuelle.

À voir, si vous avez aimé : Paper Moon et Welcome to the Dollhouse

Cote : *** sur 5

- Sharknado (Anthony C. Ferrante) :

Un ouragan parsemé d'une multitude de requins frappe de plein fouet les habitants de la Californie...

Ce petit film fauché a beaucoup fait parler de lui à la suite de sa diffusion sur la chaîne de télévision Syfy plus tôt cet été. Produit par la compagnie de production The Asylum (qui se sont fait une spécialité en matière de film au concept idiot), Sharknado est un film de série B (voir série Z) qui comblera les attentes d'amateurs de mauvais films et les amoureux de nanars. Pour les autres, je vous conseille d'éviter fortement ce type de produit. Le film emprunte davantage à des éléments propres au film de catastrophe qu'à celui du cinéma d'épouvante et le ton ne se prend, heureusement, jamais au sérieux.

À voir, si vous avez aimé : Mega Piranha et 2-Headed Shark Attack

Cote : ** sur 5

- Star Trek Into Darkness (J.J. Abrams) :

À bord du vaisseau Enterprise, le capitaine Kirk et son second Spock se lancent sur les traces d'un dangereux surhomme renégat qui s'est réfugié sur la planète Kronos...

Quatre ans après avoir revampé une des séries de science-fiction les plus populaires, le réalisateur J. J. Abrams propose une nouvelle superproduction qui est à la fois spectaculaire de même qu'un divertissement de haut niveau. Menée à fond de train par une caméra constamment en mouvement, l'intrigue révèle quelques surprises en cours de route et fait preuve de ludisme avec ces références à la série originale. Dans le rôle du surhomme Khan, le Britannique Benedict Cumberbatch campe avec véhémence un vilain plus tourmenté et approfondi que celui campé par Ricardo Montalban dans le film Star Trek II : The Wrath of Khan de Nicholas Meyer. Le reste de l'interprétation est tout aussi excellent.

À voir, si vous avez aimé : La version précédente et êtes fan de la série.

Cote : **** sur 5

- Un plan parfait(Pascal Chaumeuil) :

Pour déjouer la malchance du premier mariage qui s'abat sur sa famille, une femme se trouve un pigeon à l'étranger et entreprend de le marier et le divorcer pour ensuite se marier avec son conjoint depuis dix ans...

Fort du succès fou de L'arnacoeur, son premier long métrage, le réalisateur Pascal Chaumeuil récidive dans la veine de la comédie sentimentale. À mi-chemin entre la comédie de boulevard et le film d'aventures, Un plan parfait est beaucoup plus laborieux que son précédent film. La recette ne lève pas, l'humour tombe souvent à plat et la chimie entre Diane Kruger et Danny Boon (qu'on a connu beaucoup plus en forme et survolté) est inopérante. De plus, l'ajout de la narration (les membres de la famille qui raconte l'histoire à une amie lors d'un souper) vient alourdir le rythme et enlève tout élément de surprise.

À voir, si vous avez aimé : Décalage horaire et French Kiss

Cote : ** sur 5

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Les films à l'affiche, semaine du 6 septembre 2013

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