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FFM 2013 : The Deadly Bullet et autres critiques

Voici mes impressions sur les trois films vus samedi au Festival des films du monde.
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Voici mes impressions sur les trois films vus samedi au Festival des films du monde.

- The Deadly Bullet(Ren Pengyuan, Chine) :

À l'instar de la superproduction de 2009 Bodyguards and Assassins de Teddy Chan, ce film d'action historique plus modeste se déroule durant les années du déclin de la dynastie Qing et raconte l'insurrection d'un mouvement révolutionnaire, qui est le prélude à la Révolution chinoise de 1911. Après un début fort spectaculaire qui renvoie au classique Peking Opera Blues de Tsui Hark, The Deadly Bullet n'arrive jamais à égaler son palpitant début. Ça demeure un suspense assez habile qui tient en haleine malgré certains lieux communs.

Cote : *** sur 5

- Cold (Ugur Yücel, Turquie) :

C'est pas la première fois qu'on voit au cinéma un homme délaissé et renfrogné au bonheur fragile qui tombe amoureux d'une prostituée étrangère. Cette histoire peu originale d'amour impossible et de vengeance est toutefois menée avec panache. Situant son action à Kars, une petite ville enneigée de Turquie près de la frontière géorgienne, le réalisateur mêle traditions familiales, machisme et adultères dans ce mélodrame poussif qui prend des allures de tragédie grecque.

Cote : **1/2 sur 5

- Something in the Way (Teddy Soeriaatmadja, Indonésie) :

Croisement entre Taxi Driver et Perth, ce drame urbain à propos d'un chauffeur de taxi paumé et obsédé du sexe. Très stylisé, le réalisateur présente la ville de Jakarta comme une véritable catharsis où l'aliénéation urbaine passe par les produits sexuels. Tourné avec peu de dialogues, le film renvoie aussi au cinéma de Kim Ki-Duk alors que son personnage peu bavard est tourmenté par les pressions morales du Coran et son obsession pour la pornographie. En revanche, le scénario sombre dans les clichés dans la dernière partie alors que l'antihéros cherche à sauver une prostituée des griffes de son proxénète.

Cote : *** sur 5

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