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Fantasia 2013 : «Drug War» et autres critiques

Voici cinq autres critiques des films vus à Fantasia au cours des deux derniers jours.
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Voici cinq autres critiques des films vus à Fantasia au cours des deux derniers jours.

- Drug War (Johnnie To): Après quelques films romantiques et un drame social raté (Life Without Principle), le maître Johnnie To est de retour dans son meilleur élément avec ce drame policier tourné dans la Chine continentale. Si le film prend un peu de temps à démarrer, c'est pour mieux mettre en place les échiquiers vers un final à couper le souffle et orchestré de main de maître, comme seul le grand Johnnie To sait le faire. En dépit de quelques longueurs, Drug War est un solide film policier.

Cote: ***1/2 sur 5

- Lesson of the Evil (Takashi Miike) : Après le décevant Shield of Straw vu la veille, voilà qui fait du bien d'enfin revoir Takashi Miike en très grande forme. D'une grande méchanceté et férocité, Miike frappe fort avec ce film provocateur. Brillamment réalisé et d'une violence inouïe, Miike donne froid dans le dos en montrant, sans complaisance, une violence effroyable, mais ô combien réaliste. Sans aucun doute un des meilleurs films de ce cinéaste iconoclaste et imprévisible.

Cote : **** sur 5

- Samurai Cop (Amir Shervan) : Séance de minuit jouissive et quel plaisir ce fut de voir enfin sur grand écran ce bijou de nanardise. À noter également que le court métrage de Kino qui s'inspirait de ce classique et qui précédait le film était un petit bijou itou.

Cote (nanarde): ***1/2 sur 5

- Confession of Murder (Jung Byung-gil) : Certes il ne manque pas d'action dans ce thriller haletant et très ambitieux. Dommage toutefois que le scénario parte dans tous les sens et que le film soit aussi bourré d'invraisemblances criantes. Pour un premier film, le réalisateur-scénariste a tellement voulu épater la galerie que son film frise le ridicule. Un film à la fois brouillon et spectaculaire (on ne s'ennuie pas un seul instant), mais clairement pas à la hauteur de ses ambitions. Et que dire de la scène avec les serpents?

Cote : **1/2 sur 5

- It's Me, It's Me (Satoshi Miki) : Curieux mélange de genre où le réalisateur de Adrift in Tokyo et Instant Numa s'en donne à coeur joie dans le délire et le franchement n'importe quoi. Il manque une unité de ton (et le talent d'un Spike Jonze par exemple) à ce film hésitant qui passe de la comédie au ton décalé au drame paranoïaque et bordélique. Meilleure chance la prochaine fois.

Cote : ** sur 5

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