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Un nouveau souffle pour le Faubourg Contrecoeur

Les têtes dirigeantes de l'entreprise qui a construit le développement résidentiel ont été arrêtées par l'UPAC en 2012.
Olivier Robichaud

La Ville de Montréal souhaite donner un nouvel élan au Faubourg Contrecœur, cinq ans après l'arrestation des principaux acteurs dans ce dossier. De nouveaux espaces commerciaux seront construits dans ce secteur qui manque cruellement de services de proximité.

Le scandale du Faubourg Contrecœur a fait couler beaucoup d'encre depuis 2012, lorsque l'Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté les têtes dirigeantes de l'entreprise qui a construit ce développement résidentiel, Construction Frank Catania, et de l'ex-président du comité exécutif Frank Zampino.

La faillite subséquente de Construction Frank Catania et les nombreuses procédures judiciaires avec la Ville et la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) ont fait en sorte que le volet commercial du projet n'a jamais vu le jour.

Nouvelle réglementation

Le conseil municipal de Montréal s'apprête à entériner des changements dans la règlementation, qui visent à simplifier le développement commercial.

«L'arrondissement [Mercier-Hochelaga-Maisonneuve] peut désormais entrevoir l'aboutissement du développement du Faubourg Contrecœur. Toutefois, le contexte urbain tel que planifié à l'époque a grandement évolué. Le programme de construction et d'occupation prévu en 2006, particulièrement pour le secteur commercial, est difficilement applicable compte tenu des nouvelles obligations et des nouveaux intervenants», lit-on dans les documents soumis aux élus.

Les nouvelles règles permettraient notamment d'implanter une épicerie plus grande que ce qui était prévu à l'origine. La monoculture d'arbres serait également proscrite.

L'an dernier, la SHDM est redevenue propriétaire des lots du côté est de la rue de Contrecœur. Le terrain adjacent au parc Carlos-D'Ancantara servira à créer un Centre de la petite enfance. L'entreprise Sobeys, propriétaire entre autres de la bannière IGA, a acheté le reste des terrains situés entre le parc et la rue Sherbrooke.

Résidents heureux

Contactée par le HuffPost Québec, l'entreprise Sobeys n'était pas en mesure de donner des détails sur son projet. Une bannière publicitaire indique qu'il y aura au moins une épicerie, une pharmacie et des restaurants.

Cette nouvelle réjouit les résidents du secteur rencontrés par le HuffPost Québec.

«Ça prend une pharmacie, ça prend un dépanneur. En ce moment, il faut descendre jusqu'à la rue Sherbrooke et ça prend une automobile pour y aller. Ce serait bien de pouvoir y aller à pied», affirme un prénommé Adama.

«Il manque de trucs simples ici, comme un Tim Hortons», ajoute Arielle.

Avant la première pelletée de terre, les changements proposés à la réglementation devront passer par une consultation publique.

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