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Paris voit grand pour l'environnement

Il faut transformer nos manières de vie, et ce, spécialement dans les grandes métropoles et mégapoles du globe.
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Plusieurs villes ont déjà montré leurs intentions de faire le fameux virage vert bien que celui-ci ne voit pas toujours le jour tel que promis.
Sean Gallup via Getty Images
Plusieurs villes ont déjà montré leurs intentions de faire le fameux virage vert bien que celui-ci ne voit pas toujours le jour tel que promis.

La semaine dernière, la ville de Paris a adopté un audacieux plan pour limiter la production de gaz à effets de serre de ses citoyens. Les plus pessimistes diront qu'il est inatteignable si l'on prend l'échéance visée. Cependant, le progrès envisagé est remarquable.

Le plan parisien pour l'environnement

Le conseil municipal de la capitale française a adopté le plan intitulé « Climat, Air, Énergie » qui se veut révolutionnaire si on le compare aux actions mises de l'avant par d'autres capitales du globe. Voici une politique qui se veut très riche en comprenant non moins de 500 mesures et qui fut votée à l'unanimité par l'appareil gouvernemental. Nous ne pouvons espérer que les futures administrations parisiennes feraient leur travail à l'aide de ce plan. Pour 2030, l'objectif principal de la ville de l'amour est qu'il y ait zéro véhicule à essence sur les routes. L'électrification des transports devrait donc être une priorité et prendre de plus en plus de place. L'administration se donne également comme but d'influencer le plus de gens possible à utiliser les transports en commun, dont le métro. Paris veut influencer le monde entier à définitivement se débarrasser des énergies fossiles et que l'on quitte progressivement le nucléaire au cours des prochaines décennies. De même, Paris veut délaisser le diesel pour l'an 2024 et, sans allez dans les détails, que la ville soit 100% verte lorsque nous arrivons à la moitié du siècle actuel. Ce modèle passe par un plus grand contrôle des véhicules polluants et une taxe sur les camions devant se déplacer en ville ainsi qu'en banlieues. La ville sait très bien qu'elle ne peut sauver la planète à elle seule, mais veut changer les façons de se déplacer au 21 siècle.

L'accord de Paris de 2015 en arrière-pensée

Il y a deux ans, les grandes puissances du monde avaient convergé vers Paris pour engager un débat mondial sur la préservation de l'environnement et donner vie à des buts concrets. Certaines critiques n'ont pas de difficulté à soulever que ces projections suivies d'objectifs n'ont pas nécessairement été accompagnées de solutions claires pour les plus grands pollueurs de la planète. La COP 21, étant considéré comme la conférence de la dernière chance, avait pondu un accord historique dû au fait qu'un tel projet n'avait jamais été signé par autant de pays. Son point central est de limiter la hausse de température moyenne à l'échelle globale à moins de deux degrés Celsius. Au moment de la signature du traité, la première puissance mondiale, les États-Unis, avaient montré son intérêt à protéger l'écosystème du mieux qu'il le pouvait. L'état de la situation a sans nul doute évolué sous la présidence de Trump où ce dernier a pris la décision, en juin dernier, de retirer la nation de l'accord de 2015. Dans cette optique, les États-Unis se trouvent à être l'un des seuls pays développés à ne pas vouloir de cet accord. Surprise, il y a quelques jours, la Syrie a rejoint l'accord de Paris et Dieu sait que ce pays doit se contenter de régler d'autres problèmes drastiques.

Le problème commence à être à l'avant-scène de la politique internationale : réagissons suffisamment vite pour stopper l'irréparable.

Certains États pourraient être tentés de faire de même en mettant les questions environnementales en retrait. Évidemment, plus le temps avance, plus il est difficile de renverser les mauvaises tendances et de remédier aux conséquences naturelles directes des changements climatiques. Par sa volonté réelle, Paris est donc en direct dans le mille vis-à-vis l'objectif de sauver la Terre. Le problème commence à être à l'avant-scène de la politique internationale : réagissons suffisamment vite pour stopper l'irréparable.

La problématique à l'heure actuelle

Plusieurs villes ont déjà montré leurs intentions de faire le fameux virage vert bien que celui-ci ne voit pas toujours le jour tel que promis. Plusieurs obstacles peuvent barrer la route à de telles actions. Dans le cas opposé, plusieurs États s'obstinent à ne pas vouloir appliquer de politiques vertes dans l'optique ou celles-ci n'aident pas leur situation économique. Il faut donc trouver un arrimage entre l'économie et l'environnement. Mais peut-on favoriser le développement économique tout en respectant l'environnement ? Il faut transformer nos manières de vie, et ce, spécialement dans les grandes métropoles et mégapoles du globe.

Il faut transformer nos manières de vie, et ce, spécialement dans les grandes métropoles et mégapoles du globe.

L'environnement se détériore grâce à certains pays. Dans ces États, nous retrouvons sans l'ombre d'un doute les plus grandes villes. Selon un classement par pays de la société Maplecroft de 2011, les 5 pays les plus polluants de la planète, soit la Chine, les États-Unis, l'Inde, la Russie et le Japon, produisent à eux seuls la moitié des gaz à effets de serre mondiaux. Les pays en voie de développement n'occupent pas le haut de la liste des producteurs de gaz à effet de serre. Ce sont les États les mieux nantis qui se doivent dans les prochaines années de créer des politiques claires pour lutter contre les changements climatiques. Cette lutte insurmontable selon certains sceptiques, va de pair avec la diminution graduelle de véhicules à essence sur nos routes. L'humain a une grande part de responsabilité puisque le majeur parti des gaz à effet de serre provient de ses activités. Les industries ayant été créées lors de la révolution industrielle doivent aussi éliminer les matières premières comme le pétrole ou le charbon pour introduire de plus en plus l'électricité et d'autres formes d'énergies vertes. Surtout au Québec, l'électricité est une ressource en abondance alors nous devons en profiter. Et à tous ces climatosceptiques, regardez les plus jeunes générations et faites-leur un cadeau pour l'avenir. Nous avons tous un devoir de citoyen de traiter la planète comme nous voulons être traités.

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