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Encore les ruptures: adieu, je reste!

Quand mon ex-conjointe et moi nous sommes séparés, il y a maintenant dix ans, nous avions tout simplement constaté que nous n'étions devenus l'un pour l'autre rien de plus que des colocataires.
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Dans mon dernier billet, j'ai tenté de décoder les raisons pour lesquelles, alors que les femmes initieraient entre 65 et 80 % des ruptures, les hommes quittent si peu. Ma conclusion, sur le manque d'audace masculin, réside essentiellement dans le fait que, pour un homme, rompre se traduit trop souvent par une perte, soit celle de la garde des enfants, de la maison ou d'une relative aisance financière, puisque 95 % des payeurs de pension demeurent des hommes.

L'ex-conjointe, si elle n'a pas toujours tout à gagner, a beaucoup moins à perdre et, souvent, continue d'empocher une pension, même quand elle refait sa vie. Son ex-conjoint verra de son côté son - éventuelle - nouvelle flamme obligée de contribuer à la pension de Madame. Voilà de quoi décourager plus d'une prétendante... et plus d'un homme désireux de mettre fin à une union qui a fait son temps.

Quitter pour mieux écraser...

Depuis que ma route a croisé celle de l'Action des nouvelles conjointes et des nouveaux conjoints du Québec (ANCQ) et son hyperactive présidente, Lise Bilodeau, des hypothèses que j'entrevoyais quant aux motifs qui poussent certaines femmes à rompre se sont vues corroborées d'une façon que je ne saurais qualifier d'heureuse, bien au contraire. Je ne pensais pas découvrir, par le biais des nombreux cas que Lise Bilodeau m'a communiqués, autant de comportements féminins haineux, mesquins, cupides, allant même dans certains cas jusqu'à la cruauté et l'acharnement. Plusieurs lecteurs et lectrices m'ont fait part depuis de situations qui allaient dans le même sens.

Dans de nombreux cas, on peut, sans crainte d'exagérer, parler de volonté de destruction intégrale d'un être humain. Il s'agit d'un travail de démolition lent, répétitif, minutieux, accompli le plus souvent avec la complicité de corps policiers menottés par une politique misandre d'intervention en violence conjugale et d'une Justice parodique pour lesquels la parole féminine reste sacrée et celle de l'homme, vouée aux gémonies. Cette méchanceté implacable de certaines ex-conjointes s'avère d'autant plus troublante qu'elle s'abat sur celui qui fut jadis l'être aimé et souvent, au détriment des enfants. Trop souvent, l'intensité, voire la frénésie de la malveillance éprouvée et manifestée ne sont pas sans évoquer, par leur intensité même, la passion des premières étreintes, des premiers rendez-vous. Étrange paradoxe...

Une rupture, ça peut se réussir !

Quand mon ex-conjointe et moi nous sommes séparés, il y a maintenant dix ans, nous avions tout simplement constaté que nous n'étions devenus l'un pour l'autre rien de plus que des colocataires... qui avaient fait le tour du jardin. Malgré une amitié forgée au fil des ans, au gré des épreuves comme des bons moments, nous n'étions devenus qu'un couple qui restait ensemble pour son garçon de huit ans, affecté d'un trouble envahissant du développement. Devant la frustration grandissante de nous sentir pris dans un cul-de-sac, il nous fallut admettre que, dans l'intérêt même du petit, la séparation se révélait la meilleure solution, tant l'atmosphère à la maison devenait irrespirable. Notre inconfort à rester ensemble allait finir par affecter notre enfant.

Loin de moi l'idée de poser en modèle, mais mon expérience personnelle m'a amené à conclure que l'on peut réussir une rupture, et c'est ce que mon ex et moi avons accompli. Jamais nous n'avons mêlé les vautours familialistes à nos affaires, et nous avons concentré nos énergies sur la priorité des priorités, notre fils, en garde partagée. Ma belle-fille, quant à elle, était assez grande pour comprendre la situation et, quand elle a réalisé qu'elle n'avait pas à prendre le parti de l'un contre l'autre et qu'elle pouvait par conséquent continuer à nous aimer comme avant, la relation que j'avais avec elle s'en est même trouvée améliorée.

La violence post-conjugale, ça existe !

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c'est à la lumière de mon expérience que je tente de comprendre pourquoi tant d'ex-conjointes consacrent autant d'énergie à détruire, de la façon la plus légale et la plus « convenable » qui soit, l'homme qui fut leur partenaire de vie. Normalement, lorsque nous quittons quelqu'un, c'est pour passer à autre chose. Nous devons alors faire notre deuil de ce qui a été, comme de tout autre épisode de l'expérience humaine : perte d'un emploi, mort d'un être cher, départ d'un enfant ou d'un ami. Le deuil d'une relation amoureuse, lui aussi, fait partie de la vie. Mieux vaut alors tourner la page. Sans animosité ni regret.

Contre toute attente, il est faux de croire que la personne qui initie la rupture en assume nécessairement le deuil. De là ma conviction à l'effet que ces femmes qui continuent à s'acharner légalement des années durant sur un ex-conjoint au point de l'isoler de ses enfants, de multiplier contre lui de fausses accusations, de l'appauvrir sans cesse davantage en obtenant le paiement de lourdes pensions et de frais particuliers injustifiables, n'ont pas réussi à couper le cordon ombilical d'avec leur relation passée. La cupidité et la possessivité maternelle n'expliquent pas tout. À la violence conjugale, souvent exercée par ces dames avant la rupture, succède alors la violence post-conjugale.

Des adolescentes attardées

Comme la Justice québécoise infantilise les femmes en leur permettant d'extorquer le plus d'argent possible de leur ex au point, dans certains cas, de condamner ceux-ci aux banques alimentaires, il est normal que, bien qu'adultes, certaines conservent des comportements d'adolescentes... qui ne grandiront jamais dans l'état actuel des choses.

Christiane Pelchat, ancienne présidente du Conseil du statut de la femme, a déjà déclaré que l'hypersexualisation demeurait le pire échec du féminisme. Mme Pelchat, comme souvent, s'était parachutée dans le champ. L'un des nombreux échecs du féminisme - c'est qu'il y en a plusieurs ! - demeure d'avoir transformé des revendications en faveur de l'autonomie des femmes en récriminations en vue leur dépendance économique à vie. Toute une dérive !

En plus de les dissuader de conquérir leur autonomie, pareille attitude a placé entre les mains de femmes infantiles, parfois malveillantes et incapables de vivre leurs deuils, un instrument de vengeance infinie qui leur permet de « faire payer » par tous les moyens celui qui n'aura pas satisfait aux exigences irréalistes de leur complexe de Cendrillon. Il faut dès à présent comprendre que pour ces femmes, qui auraient davantage besoin d'aide psychologique que de recours juridiques, dissoudre leur couple ne signifie pas clore une relation. Il s'agit bien au contraire du passage d'une relation de partenaires de vie, en principe égalitaire, à une autre, de dominante à dominé, dont la haine durable et implacable est devenue la motivation viscérale et fondamentale. Le voilà, le pire échec du féminisme, Mme Pelchat !

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