Une lettre d'opinion parue dans Le Devoir ce 24 janvier (d'un acteur de l'industrie du tabac) est une illustration parfaite de ce en quoi le capitalisme néolibéral conduit l'humanité vers sa perte!
Son texte est intitulé: La cigarette, ou l'excès de réglementation d'un État paternaliste.
Je suis un fumeur depuis l'âge de 16 ans, de manière très modérée. Jusqu'à ce jour, j'ai toujours fait la sourde oreille à toutes formes de propagande anti-tabac.
Mais cette intervention ce matin dans Le Devoir vient de faire tomber ces barrières psychologiques: je vais cesser de fumer, et ce grâce à ce discours sans gêne, où toutes formes d'éthique fait apparaître une cupidité dépourvue de quelque morale que ce soit.
C'est ce genre de cupidité demandant une déréglementation de la finance mondiale dans les années 1990 et 2000 et qui a conduit le monde à la catastrophe de 2008, et de la crise économique où nous sommes tous toujours empêtrés.
Mais ça va prendre quoi, au juste, pour faire prendre conscience aux acteurs du capitalisme néolibéral, qu'ils sont en train de conduire notre monde au bord du gouffre, non seulement économique, mais social, climatique, écologique et de santé humaine? Ça va prendre quoi pour vous réveiller?
Ces grosses larmes de crocodile que je vois dans ce texte n'ont provoqué chez-moi que colère et réaction contraire à celle que vous recherchez en tant qu'industrie du tabac: je vais cesser de fumer!
Et en même temps que je vais aller me chercher de l'aide nécessaire à la pharmacie pour y parvenir, je vais acheter une grosse boîte de mouchoirs que je vais vous envoyer pour essuyer vos larmes...
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