Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ce thème maudit revient nous hanter, il était annoncé dans la méthode électoraliste du PLQ

Le PLQ tentera-t-il d'imposer un régime similaire d'apprentissage du français dans les écoles anglophones?
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Anglais intensif en sixième année

Nous saluons les nuances apportées par le Conseil Supérieur de l'éducation et l'ensemble des critiques fondées et éclairées des professionnels de l'éducation. Je serai donc bref et ne dirai que les trois commentaires ci-après, vous référant à ce qui aura déjà été présenté ailleurs (références).

1. La référence aux nombres d'heures d'enseignement de l'anglais nécessaire pour atteindre un niveau de compétence fonctionnelle de cette langue souffre de deux lacunes : les heures d'enseignement devraient comptabiliser les heures d'enseignement au cégep, car la première année du cégep n'est rien d'autre que la douzième année du secondaire normal (High School) ; et, la région de Montréal - et de l'Outaouais - baigne les jeunes dans un milieu médiatique et culturel largement anglotrope, lequel joue un rôle d'apprentissage de l'anglais par immersion indirecte. Le problème dans la grande région de Montréal et de l'Outaouais n'en est pas un de l'apprentissage de l'anglais, mais bien de la maîtrise du français...

2. Le PLQ tentera-t-il d'imposer un régime similaire d'apprentissage du français dans les écoles anglophones; et défendra-t-il au sein du Conseil de la Confédération un tel régime pour le Canada anglais?

3. Et puisque le régime d'apprentissage intensif aura fait ses preuves (et le régime d'immersion d'élèves qui en auront fait le libre choix au cours de périodes estivales), pourquoi ne pas diminuer les heures d'anglais du premier cycle du primaire pour les reporter à la fin du secondaire? N'oublions jamais que dans la grande région de Montréal et de l'Outaouais ce n'est pas l'apprentissage de l'anglais en général qui pose problème, mais bien la maîtrise du français et l'intégration linguistique au français; que les élèves en difficulté d'apprentissage ont des besoins autres, que le taux de décrochage est très élevé - et comparativement catastrophique par comparaison à la réussite après 12 années d'études ( High school/première année du cégep) des autres provinces; que des écoles ont déjà des projets éducatifs particuliers à succès éprouvé ( musique, Arts, langues, international, sports...) ; et, ainsi de suite pour qui sait écouter.

Amor patriæ nostra lex, nostra lingua

Références sur l'argumentaire de fond:

1. http://www.quebecdroite.com/2011/03/discours-inaugural-du-gouvernement-de-m.html

2. https://quebec.huffingtonpost.ca/michel-page/pourquoi-il-fallait-rejeter-le-programme-anglais-intensif-du-plq_b_2818962.html

3. http://www.coopuqam.com/275283-Livres--produit.html

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.