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Les forces en présence dans la NFL: Steelers, Buccaneers, Rams et Saints

L'analyse de l'état des forces dans la NFL se poursuit alors que nous examinons cette semaine les équipes occupant les positions 13 à 16. Partisans du ballon ovale, plus que 26 jours nous séparent du coup d'envoi de la saison 2013!
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L'analyse de l'état des forces dans la NFL se poursuit alors que nous examinons cette semaines les équipes occupant les positions 13 à 16. Partisans du ballon ovale, plus que 26 jours nous séparent du coup d'envoi de la saison 2013!

16. Steelers de Pittsburgh (Fiche en 2012: 8-8)

En comparaison aux standards établis par les Steelers de Pittsburgh depuis le début de l'ère Ben Roethlisberger en 2004, la campagne 2012 a laissé un goût amer dans la bouche des partisans dans la ville de l'acier. Et pourtant, malgré toutes les frustrations connues l'automne dernier, les hommes de Mike Tomlin se sont retrouvés à la porte des séries à la 17e et dernière semaine d'activités, alors qu'un match décisif contre leurs rivaux de division de Cincinnati - dont l'issue s'est jouée dans les toutes dernières secondes du quatrième quart - les a écartés du portrait des éliminatoires pour la première fois depuis leur dossier de 9-7 en 2009.

Classée avantageusement dans la plupart des catégories de statistiques importantes, l'unité défensive des Steelers a réalisé dans l'ensemble un travail irréprochable malgré le vieillissement de son noyau de joueurs. C'est de l'autre côté du ballon que les prestations de l'équipe ont manqué cruellement de régularité sous les ordres du coordonnateur offensif Todd Haley, qui a implanté avec un succès mitigé son système de jeu lors de sa saison recrue à Pittsburgh. Bien que les chiffres de Big Ben indiquent qu'il a connu une campagne 2012 digne de son statut de quart étoile (26 passes de touché contre 8 interceptions en 13 départs), il n'a pas réussi à alimenter adéquatement Mike Wallace et Antonio Brown, ses deux principaux receveurs de passe. Wallace n'a même pas atteint le plateau des 850 verges après approché les 1 200 l'année précédente. Souvent mal en point, Brown n'a guère été plus impressionnant malgré un regain de vie en fin de calendrier.

Le DG Kevin Colbert a pris un risque calculé en laissant Wallace filer sur le marché des joueurs autonomes ce printemps, de sorte que Brown deviendra le point focal de l'attaque aérienne des Steelers. En compagnie d'Emmanuel Sanders, ce dernier devra mieux s'imprégner des subtilités du schéma offensif d'Haley, d'autant plus que le jeu au sol comporte de nombreux points d'interrogation. L'automne dernier, Jonathan Dwyer et Isaac Redman se sont tour à tour démontré leur incapacité à s'emparer du poste de centre-arrière partant. Bien qu'ils demeurent tous deux dans l'entourage de l'équipe, il n'y a pas de secret à l'effet que les entraîneurs souhaitent confier ce rôle au choix de deuxième tour Le'Veon Bell, un porteur de ballon robuste, fiable en protection du quart-arrière et possédant des mains assez sûres pour capter quelques passes.

Occupant une position névralgique, les demis de sûreté s'avèrent habituellement les leaders de l'unité défensive. Lorsqu'il s'agit de Troy Polamalu et Ryan Clark, on peut même parler de l'âme des Steelers tant leur contribution est irremplaçable. Même s'ils sont âgés respectivement de 32 et 33 ans, Polamalu et Clark apportent stabilité et expérience à la secondaire, en plus d'être des motivateurs hors pair. Leur travail sera épaulé par un autre vétéran en Ike Taylor, une valeur sûre au poste de demi de coin s'il peut retrouver la santé. Quant au front défensif, l'efficacité contre le jeu de course adverse dépendra grandement des performances de deux jeunes joueurs bien établis, soit le centre Maurkice Pouncey et l'ailier défensif Cameron Heyward.

À surveiller à l'attaque: On s'attend à ce que l'ailier rapproché Heath Miller rate au moins les six premiers matchs. Son remplaçant David Paulson, un choix de septième ronde en 2012, s'établira-t-il comme une cible intéressante pour Ben Roethlisberger?

À surveiller en défensive: Dans quelle mesure la perte du vétéran secondeur de ligne James Harrison se fera-t-elle ressentir?

15. Buccaneers de Tampa Bay (Fiche en 2012: 7-9)

L'inaptitude des Bucs contre le jeu de passe (bons derniers en 2012 pour le nombre de verges allouées) a été le sujet de moqueries à de nombreuses reprises dans la dernière année. Personne n'a été étonné lorsque le DG Mark Dominik a pris les grands moyens afin de combler cette lacune, à la fin avril, en mettant le grappin sur Darrelle Revis des Jets de New York, de l'avis de plusieurs le meilleur joueur défensif de la NFL, en retour d'un choix de première ronde, le 13e au total. Malgré les ennuis de santé intermittents de Revis, la haute direction de l'équipe n'a pas hésité à lui accorder un lucratif contrat de plusieurs saisons. S'il parvient à s'acclimater rapidement, il représentera une pièce majeure dans le puzzle défensif du club floridien.

La dernière campagne s'est déroulée en dents de scie pour le jeune quart-arrière Josh Freeman. Celui qu'on voyait comme un général de concession lors de son année de repêchage a montré quelques étincelles grâce à son puissant bras et ses excellentes habiletés athlétiques, mais les doutes persistent quant à sa prise de décisions, souvent trop lente. On lui a pourtant trouvé une cible de choix l'été dernier en transigeant pour l'excellent Vincent Jackson. À sa deuxième saison à Tampa, le receveur de 6 pieds 5 pouces semble prêt à fournir un rendement supérieur. Le deuxième ailier espacé de l'équipe, Mike Williams, a quant à lui bâti une chimie intéressante sur le terrain au cours de ses trois saisons avec Freeman en surpassant le plateau des 1 000 verges à deux reprises. Ultimement, si le jeune quart-arrière n'améliore pas la constance de son jeu, il ne serait pas surprenant que la recrue Mike Glennon soit lancé dans la mêlée.

Malgré la précarité du poste de Freeman, force est d'admettre qu'il aura le bénéfice du doute du groupe d'entraîneurs si le porteur de ballon Doug Martin poursuit sur sa lancée débutée en deuxième moitié de saison l'automne dernier. Celui qu'on surnomme « The Muscle Hamster » a été carrément épatant à partir de la septième semaine. Un peu à la manière de Ray Rice et Maurice Jones-Drew, Martin est un véritable pitbull entre les plaqués, et ce malgré sa petite taille. Son centre de gravité bas et ses feintes étourdissantes rendent la tâche ardue au front défensif adverse. Qui plus est, le retour sur la ligne offensive de Carl Nicks et Davin Joseph, deux présences stabilisantes ayant passé la majeure partie de 2012 sur les lignes de côté, faciliteront considérablement la tâche de Martin.

Un deuxième ajout significatif au corps défensif des Bucs durant la saison morte a été celui du demi de sûreté Dashon Goldson, une pièce importante de la défensive des ayant atteint la finale du Super Bowl en février. Son acquisition sera la bienvenue pour l'entraîneur-chef de deuxième année Greg Schiano, dont la formation a accordé 297 verges en moyenne à ses adversaires via les airs en 2012.

À surveiller à l'attaque: Malgré ses 1 384 verges de réception l'an dernier, Vincent Jackson est capable d'en offrir plus, notamment près de la zone des buts. Le receveur grand format, à son meilleur, est un véritable cauchemar en couverture pour les demis de coin adverses.

À surveiller en défensive: Darrelle Revis sera-t-il rétabli à temps pour la première semaine du calendrier régulier? Les Bucs démarrent leur saison en accueillant son ancienne équipe, les Jets.

14. Rams de Saint-Louis (Fiche en 2012: 7-8-1)

Beaucoup de nouveaux visages se retrouvent au camp d'entraînement des Rams, l'une des équipes les plus actives sur le marché des agents libres ce printemps. En 2012, la troupe de Jeff Fisher a étonné dans une certaine mesure en tenant tête plus d'une fois à des équipes de premier plan, notamment leurs rivaux de division de San Francisco et de Seattle, alors qu'on leur prédisait moins de cinq victoires.

C'est sans Steven Jackson, le visage de la franchise lors des huit dernières années, que Saint-Louis amorcera sa saison le 8 septembre. Le centre-arrière de 30 ans, un modèle de constance malgré des années de vache maigre avec les Rams, poursuivra sa carrière avec les Falcons d'Atlanta, ce qui ouvrira la porte à un trio de jeunes porteurs de ballon bourrés de talent. Daryl Richardson, Zac Stacy et Isaiah Pead possèdent toutes les qualités nécessaires pour être de l'alignement partant. Les échos ayant suivi la première joute préparatoire des Rams indiquent que Richardson détient une longueur d'avance sur les deux autres compétiteurs.

Pour la première fois depuis qu'on en a fait le tout premier choix de la séance de repêchage de 2010, le quart Sam Bradford semble avoir à sa disposition un groupe de receveurs digne d'une attaque potable. Bien entendu, le départ de Danny Amendola et Brandon Gibson, tous deux soustraits de l'équation via le marché des joueurs autonomes, ne donne pas l'impression d'une amélioration de prime abord, mais il ne faut pas perdre de vue que les Rams ont dans leur filière quelques excellents jeunes receveurs prêts à s'établir de manière définitive dans le circuit Goodell, à commencer par Chris Givens, un receveur de deuxième année ayant connu une séquence de cinq matchs consécutifs avec au moins une réception de 50 verges et plus l'an dernier. Choisi huitième au total en avril dernier, Tavon Austin est un joueur petit format hyper dynamique et polyvalent tout droit sorti du programme de West Virginia University. Ses habiletés rappellent en tout point Percy Harvin.

Et c'est sans compter que Fisher a de grandes ambitions pour l'ailier rapproché Jared Cook, une munition supplémentaire pour Bradford. Compte tenu de sa rapidité époustouflante, Cook n'a jamais été utilisé efficacement dans le système offensif des Titans du Tennessee. Finalement, la ligne offensive devrait connaître une amélioration par rapport à 2012 par la simple acquisition du bloqueur étoile Jake Long, dont la présence donnera plus de temps à Bradford afin d'identifier les receveurs démarqués et décocher ses passes. Avec une entente de 36 millions de dollars pour quatre ans, nul besoin de préciser que les attentes envers Long sont gigantesques.

En défensive, la position de demi de sûreté était la première inquiétude lors de l'ouverture du camp, et la prestation des prétendants aux postes de partants lors du premier match pré-saison n'avait rien d'encourageant, notamment celle de la recrue T.J. McDonald. Heureusement pour les Rams, la qualité du jeu de leurs demis de coin Janoris Jenkins et Cortland Finnegan compense pour cette lacune. James Laurinaitis, un secondeur instinctif et physique, a prouvé sa valeur une fois de plus en 2012. Au sein du front défensif 4-3 des Rams, ce dernier sera épaulé par Jo-Lunn Dunbar et par le nouveau venu Alec Ogletree. Le travail admirable des ailiers défensifs Chris Long et Robert Quinn, excellents pour exercer de la pression en situations de passe, est le moindre des soucis de Fisher.

À surveiller à l'attaque: Austin Pettis ou Brian Quick : qui complétera un groupe de receveurs partants bien nanti? Le second possède un potentiel passablement élevé, mais s'est fait discret depuis sa sortie des rangs collégiaux.

À surveiller en défensive: Darian Stewart et T.J. McDonald représentent-ils une solution viable comme demis de sûreté?

13. Saints de la Nouvelle-Orléans (Fiche en 2012: 7-9)

Un soupir de soulagement collectif a retenti en Nouvelle-Orléans lorsqu'ont été diffusées les premières images du retour de Sean Payton aux abords du terrain. Sa suspension d'un an dans le cadre du scandale des récompenses maintenant chose du passé, le pilote des Saints est plus déterminé que jamais à ramener son club parmi les prétendants aux grands honneurs. Le véritable défi de Payton sera d'inspirer une unité défensive qui, en allouant 7 000 verges aux attaques adversaires en 2012, a été constamment tournée en dérision par les partisans et les médias, abattant au passage de multiples marques de médiocrité.

Le casse-tête qui se présente à Payton est d'autant plus complexe qu'il devra jongler avec un noyau de joueurs quasi identique à celui de l'an dernier, à l'exception de la signature du demi de coin Keenan Lewis, anciennement des Steelers, et de l'arrivée de la première sélection du club en avril, Kenny Vaccaro. Ce dernier figure toutefois au troisième rang dans la hiérarchie des demis de sûreté des Saints, donc on parle d'un impact somme toute mineur en 2013. C'est vraisemblablement un changement d'attitude et une plus grande attention portée aux détails sous les ordres du nouveau coordonnateur Rob Ryan qui replaceront la défensive des Saints sur le droit chemin, mais il est permis d'en douter fortement.

Semaine après semaine, les vétérans Roman Harper, Jabari Greer, Malcolm Jenkins et Patrick Robinson ont été ridiculisés à répétition en couverture homme à homme sur les jeux aériens. Mince consolation : le portrait semble moins déprimant au poste de secondeur de ligne, avec le retour imminent d'un Jonathan Vilma en bonne forme et le changement de position vers l'intérieur de Curtis Lofton, possiblement l'élément le plus important de l'équipe de la Louisiane en défensive.

Les Saints ne souffrent d'aucun complexe du côté offensif, ayant la capacité de rivaliser avec n'importe quel club quant au nombre de points marqués. Drew Brees a dépassé le cap des 5 000 verges par les airs lors de trois des cinq dernières campagnes et celui des 40 passes de touché lors des deux dernières. Peu de quarts possèdent à la fois un bras canon, une précision à toute épreuve et une compréhension impeccable des différents fronts défensifs. En plus de ces habiletés, Brees dispose d'un groupe de receveurs de premier plan, incluant Marques Colston, Jimmy Graham, Lance Moore, Joseph Morgan et Steve Breaston, en plus du petit centre-arrière Darren Sproles, qui agit comme bouée de sauvetage sur les troisièmes essais et sur divers jeux de passe avec écran.

À surveiller à l'attaque: Après son éclosion en 2011, Jimmy Graham a connu quelques passages à vide en 2012. Il fait peu de doute que l'ancienne vedette universitaire de basketball sera l'ailier rapproché le plus dangereux en 2013 s'il évite l'infirmerie.

À surveiller en défensive: L'expérience de Rob Ryan comme coordonnateur défensif à Dallas n'a pas été concluante l'an dernier. Il a désormais entre les mains une unité bien moins talentueuse. On risque de le voir furieux sur les lignes de côté à plus d'une reprise cet automne.

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