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7 secrets de mamans qui travaillent aux 4 coins du monde

Comment les mères Touaregs, Berlinoises, Esquimaux, New-Yorkaises ou Suisses concilient-elles carrière et maternité? Comment pouvons-nous nous en inspirer?
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Vie professionnelle/vie familiale:

Comment s'inspirer des femmes du monde entier pour tout concilier?

Allemagne, Sénégal, Dubaï, Suède, Afrique du Sud, Russie, Arménie, Angleterre, Suisse, Costa Rica, Antarctique... Partout dans le monde, des femmes sont confrontées aux problématiques «Maman travaille» et concilient vie professionnelle et vie familiale.

Comment les mères Touaregs, Berlinoises, Esquimaux, New-Yorkaises ou Suisses concilient-elles carrière et maternité? Comment pouvons-nous nous en inspirer?

À travers quelques secrets de mères qui travaillent glanés autour de reportages et d'échanges, des mères étrangères ou françaises expatriées partagent leurs observations émerveillées sur ce qui marche mieux ailleurs...

NEW YORK (USA)

Une mini valise

«À New York, nous préparons toutes de véritables mini valises pour affronter la journée. Hors de question de courir en talons aiguilles au risque de se fouler une cheville: je fais les trajets appart'/garderie/travail en baskets bien confortables, et j'emmène mes escarpins dans mon très grand sac.»

Kelly, 34 ans, designeuse, maman de Amy, 4 ans

DAKAR (SÉNÉGAL)

Jamais sans mon bébé

«Je n'ai pas de garde pour mon bébé, mais ça ne me dérange pas, car je l'emmène partout. Pendant les cours, j'ai mon bébé en écharpe dans mon dos. Si elle a faim, je lui donne le sein, même pendant le cours. Ça ne choque personne: les autres étudiantes jeunes mamans emmènent aussi leurs bébés. Je pense continuer comme ça autant que possible, chez nous il n'est pas rare que les bébés restent avec leur mère pendant les études, mais aussi au travail en extérieur, où ils jouent ensemble pendant que les mères travaillent.»

Aminata, 25 ans, étudiante en langues, maman de Gaïa, 8 mois

SAN FRANCISCO

Devenir du matin

«La Silicon Valley est précurseur en matière de politique RH d'équilibre des temps de vie. Les gens ici ont peu de vacances, presque pas de congés payés, mais un mode de vie tout au long de l'année vraiment agréable et propice à la vie de famille. Par exemple, il y a une vraie vie le matin. Entre 6h30 et 9h30, parfois 10h, on peut croiser des gens en plein yoga, des familles à vélo, ou simplement parties ensemble faire leur marché bio sous le soleil californien... Ce moment en famille permet d'aborder la journée qui commence sereinement, sans avoir l'impression d'être dans un métro-boulot-dodo permanent!»

Layna, chercheure en innovation, 33 ans, maman de Aïden, 9 ans.

DÜSSELDORF (ALLEMAGNE)

Kinderbüro

«Mon entreprise a installé un kinderbüro au travail. C'est une sorte de pièce garderie, dans laquelle nous pouvons déposer les enfants en cas de grève de l'école ou de nounou malade... Vraiment pratique. Dans les entreprises qui n'en disposent pas, comme celle où travaille mon mari, des salariés se sont débrouillés entre eux pour aménager tout de même un espace dans l'open-space dédié aux enfants un peu plus grands, avec des crayons, des puzzles, des jeux et une Nintendo DS! Du coup eux, ils s'occupent, nous on ne manque pas le travail... »

Teresa, 37 ans, maman de Beate, 12 ans et de Charles, 9 ans.

SANTO DOMINGO (ÉQUATEUR)

Plus de «quality time»

«Coucher son enfant à 20 heures pétantes? En Équateur c'est inimaginable! On vous prendrait pour un tortionnaire! Les enfants de la région dînent tard (et avec leurs parents) et se couchent assez tard. Ils font des siestes plus longues pour compenser, jusqu'à un âge avancé. C'est très pertinent pour la conciliation vie professionnelle-maternité car on se pose moins cette question du «quality time» à passer avec ses enfants. On ne passe pas que 35 minutes avec eux le soir avant le coucher, mais deux voire trois bonnes heures minimum. Après quelques mois, je n'arrivais plus à me souvenir de l'intérêt de les coucher si tôt...»

Alexandra, graphiste, maman de Marine, 5 ans, de Paul 3 ans et d'Audrey, 1 an.

PEKIN (CHINE)

Le pot très tôt

«Ici, j'ai été frappée par les méthodes strictes des mères chinoises. Un peu effrayée au début, j'ai fini par réaliser que les bébés n'en étaient pas traumatisés. Aucune mère chinoise ne laisserait son enfant attendre d'être prêt pour passer sur le pot, par exemple. Ici, dès l'âge de quelques mois, on leur retire leurs couches. La technique utilisée, c'est de repérer les moments de la journée où le bébé a envie d'aller sur son pot (après ou avant le repas? etc) et de l'y conduire tout simplement, en l'installant dès qu'il sait tenir assis. Ainsi, les bébés peuvent être gardés beaucoup plus facilement, sans problématiques de couches à changer.»

Karen, 33 ans, traductrice, maman de Syllia, 7 ans et de Maeva, 6 ans

LIVERPOOL (ANGLETERRE)

Une nanny à l'Anglaise

«Quand je reviens d'Angleterre en France, je suis ravie de retrouver les croissants français et les promenades à pieds. Mais une chose me manque: la nanny des enfants! Une vraie nurse, à l'Anglaise, comme on n'en voit que dans Mary Poppins. Elle fait vraiment partie de la famille. Bien sûr tout le monde ne le fait pas, mais c'est une tradition anglaise que nous avons voulu garder. Au-delà de deux enfants, ça ne revient pas beaucoup plus cher que les systèmes de garderies privées et c'est incomparable en terme de qualité. Elle participe à leur éducation, leur apprend la politesse avec nous les parents, mais leur fait aussi faire une foule d'ateliers cupcakes, de visites, de sorties... Ça n'a rien à voir avec le fait de laisser son bébé entre quatre murs toute la journée. On travaille l'esprit léger!»

Hélène, 32 ans, directrice financière, maman de Léonor, 4 ans et Beatrix, 1 an

Ce billet a également été publié sur le blogue Maman travaille de Marlène Schiappa, et sur le Huffington Post France.

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