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Retrouvons le plaisir de militer pour l'indépendance

TEXTE COLLECTIF - Les membres ont une occasion en or de donner un signal clair pour que le Parti québécois redevienne le parti du changement avec le projet le plus mobilisateur, le plus prometteur et le plus urgent pour notre avenir : faire du Québec un pays.
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Ce billet de blogue est cosigné par: Marilène Gill, député de Manicouagan, Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher - Les Patriotes - Verchères, Michel Boudrias, député de Terrebonne et Mario Beaulieu, député de la Pointe-de- l'Île.

En tant que militantes et militants du Parti québécois, et en tant que députés indépendantistes, nous lançons un appel aux membres à voter pour l'indépendance et la convergence.

Une course à la chefferie est le lieu par excellence du débat démocratique à l'intérieur d'un parti, c'est le moment où les membres ont le pouvoir décisionnel, c'est une occasion rare de faire entendre notre voix, de faire en sorte que notre implication corresponde à nos convictions. Assumons notre indépendance.

Pour obtenir des résultats différents de ceux qui ont été obtenus, il faut utiliser une approche différente. En adoptant une démarche claire vers l'indépendance, nous pourrons contrer la division du vote entre les partis d'opposition, l'absentéisme électoral et la réélection du parti libéral qui, rappelons-le est minoritaire dans la population. Martine Ouellet propose une telle démarche.

Pour faire passer les 25% d'appuis actuels au PQ, à proximité des 40% d'électeurs favorables à l'indépendance, il faut que ces électeurs sentent que l'indépendance est en jeu, que ce n'est pas un objectif secondaire, qu'on explique pourquoi il est essentiel pour une nation de se gouverner par et pour elle-même afin d'assurer son plein développement autant politique, économique que culturel.

Reprenons le terrain perdu depuis 1995. Défendre et promouvoir ouvertement et constamment notre raison d'être sera plus rentable électoralement que de la mettre de côté en mettant l'accent sur la bonne gouvernance d'une province. Les libéraux nous attaquerons avec leurs campagnes de peur tant que l'indépendance restera notre objectif même si on repousse l'échéance de sa réalisation. La mise en veilleuse de notre option nationale a privé les jeunes d'une information cruciale pour adhérer au projet de faire du Québec un pays. Avoir l'audace de prendre des risques pour nos convictions est une condition pour ramener les jeunes dans nos rangs. C'est aussi la meilleure façon de contrer le désabusement et le cynisme à l'égard de la politique.

Les organisations indépendantistes de la société civile ont déjà fait un travail important pour rapprocher les indépendantistes, quel que soit leur parti, à travers des initiatives comme Cap sur l'indépendance, les États généraux sur la souveraineté, le Congrès de convergence et le Rassemblement destiNation.

En poursuivant cette lancée au sein de l'arène politique, le Parti québécois pourrait redevenir le lieu de rassemblement des indépendantistes et de la convergence pour l'intérêt supérieur de la nation. Nous profitons de vingt années de colloques et des études de l'IRÉC, de l'IRIS, de l'IRQ et bientôt de l'IRAI.

En réaffirmant avec fierté et dignité que le français doit être la véritable langue commune et officielle du Québec, nous pouvons rassembler non seulement les francophones de toutes origines, mais les Québécoises et les Québécois de toutes langues qui favorisent la diversité linguistique dans une mondialisation équitable, la justice et l'équité entre les peuples. Pierre Bourgault disait : «Défendre notre langue au Québec, c'est défendre toutes les langues du monde contre l'hégémonie d'une seule. »

Il reste deux ans pour une campagne de promotion de l'indépendance d'ici l'élection et ensuite, un mandat de quatre ans pour réaliser une démarche constituante de l'État québécois. Voilà un plan tout à fait réaliste et réalisable.

Pour rallier encore davantage de gens à la cause de la liberté du peuple québécois, pour que les citoyennes et les citoyens en fassent une priorité, pour continuer à renforcer l'unité des forces indépendantistes, il faut proposer une démarche claire pour faire du Québec un pays.

Les membres ont une occasion en or de donner un signal clair pour que le Parti québécois redevienne le parti du changement avec le projet le plus mobilisateur, le plus prometteur et le plus urgent pour notre avenir : faire du Québec un pays.

Retrouvons le plaisir de militer pour l'indépendance en votant pour Martine Ouellet!

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