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Les six prochaines semaines parlementaires...

Il y a tellement de législations n'ayant pas franchi la moitié du chemin parlementaire qu'il convient de se demander où tout cela va nous mener. Je ne connais pas les objectifs législatifs que pourrait avoir fixés le gouvernement du Parti québécois, mais je me pose plusieurs questions face au rythme actuel d'avancement des travaux à l'Assemblée nationale. Les six prochaines semaines qui s'en viennent doivent être mieux gérées par le gouvernement que les précédentes. Le temps presse, il me semble...
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Il ne reste que six semaines d'ici à l'ajournement des travaux parlementaires pour l'été. Je suis à l'emploi du deuxième groupe d'opposition depuis le 1er février et les étapes du cheminement des projets de loi me sont de plus en plus familières: présentation, consultations en commission, adoption du principe, étude détaillée en commission, prise en considération du rapport de la commission et adoption du projet de loi. Il y a tellement de législations n'ayant pas franchi la moitié du chemin, ou n'ayant même pas fait l'objet d'un appel pour la deuxième étape, qu'il convient de se demander où tout cela va nous mener.

Deux des pièces importantes du menu législatif du gouvernement devraient être les projets de loi 14 et 33 actuellement "bloqués" à l'étape du vote sur le principe par les députés du Parti libéral qui étirent au maximum le processus en se servant de tout le temps de parole que le règlement leur permet. Quand ce n'est pas suffisant, un d'eux demande le quorum pour perdre un peu plus du précieux temps parlementaire...

Le PLQ filibuste à la seconde des six étapes avant l'adoption de ces deux projets de loi, ce qui a de l'impact sur l'avancement potentiel de l'ensemble des autres projets de loi. L'opposition officielle semble vouloir paralyser le jeu parlementaire, mais ne le dit pas ouvertement. Le gouvernement ne semble pas vouloir déjouer cette "stratégie", ni même la dénoncer publiquement...

Je ne connais pas les objectifs législatifs que pourrait avoir fixé le gouvernement du Parti québécois, mais je me pose plusieurs questions face au rythme actuel d'avancement des travaux parlementaires:

  • Auront-ils les moyens d'une de leurs promesses qui vise à permettre à des enfants de quatre ans de milieux défavorisés d'entrer dans les soixante-neuf classes de maternelle quatre ans prévues pour l'automne? Le temps presse, il me semble...
  • Sauront-ils tenir compte de la réalité et travailler véritablement avec les autres parlementaires qui composent ce gouvernement minoritaire légitimement élu par la population en septembre 2012? Le temps presse, il me semble...
  • Oseront-ils appeler un des six projets de loi présentés par notre formation politique, dont celui sur les nominations aux postes supérieurs qui obtient de l'appui parmi les observateurs intéressés? Le temps presse, il me semble...
  • Enfin, cesseront-ils de se laisser déranger en portant de l'attention à des événements qu'ils ne contrôlent pas (la commission Charbonneau ou l'agenda du gouvernement fédéral, par exemple) et enfin se préoccuper du climat économique qui se détériore de semaine en semaine, sous stimulé par les signes d'égarement qui sont de plus en plus évidents au bureau de la première ministre? Le temps presse, il me semble...

La semaine dernière a été particulièrement marquée par le désordre quand le gouvernement tentait "de répondre" lors de la période des questions orales. Même confusion dans la convocation à l'annonce du nouveau régime minier sans la présence de la ministre des Ressources naturelles et dans sa gestion de la loi #1 qui doit ramener l'intégrité dans le processus d'attribution des contrats publics du gouvernement.

Les six prochaines semaines parlementaires qui s'en viennent doivent être mieux gérées par le gouvernement que les précédentes. Le temps presse, il me semble...

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