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Élections 2014: pourquoi je suis candidat du PQ à Québec

Les raisons qui me poussent à solliciter l'appui des citoyens de Vanier-Les Rivières au nom du Parti québécois: construire un Québec libre et juste pour son monde.
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Les raisons qui me poussent à solliciter l'appui des citoyens de Vanier-Les Rivières au nom du Parti québécois: construire un Québec libre et juste pour son monde.

Je désire représenter le Parti québécois dans la circonscription de Vanier-Les Rivières à Québec pour défendre les intérêts des citoyennes et des citoyens des quartiers Duberger-Les Saules, de Vanier, de Neufchâtel et de Lebourgneuf à l'Assemblée nationale. Servir, et non, se servir.

Je suis membre du Parti québécois depuis 1981. J'ai signé ma carte de membre à l'âge de 17 ans alors que René Lévesque était élu pour un 2e mandat et mon père, Robert Dean, gagnait le comté de Prévost des mains d'une candidate vedette du Parti libéral du Québec, Solange Chaput-Rolland. Je suis, pour ainsi dire, tombé dans la politique quand j'étais petit, comme Obélix dans la potion magique. J'ai servi notre idéal de faire du Québec un pays sous René Lévesque, Pierre-Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard, Bernard Landry, André Boisclair et Pauline Marois.

Mes valeurs, mes principes et mes expériences m'ont guidé dans ma vie familiale, professionnelle et militante et ont fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui, témoin privilégié des espoirs et des déceptions de mon peuple. Aussi une personne passionnée, tenace et persévérante! Une tête de cochon d'Irlandais.

Je détiens un baccalauréat en biologie et une maîtrise en relations internationales de l'Université Laval. Je travaille depuis plus de 15 ans au ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur. Je me suis impliqué et m'implique toujours dans plusieurs organisations des mondes syndical, coopératif, étudiant, écologiste, des droits de la personne et du sport amateur. J'ai été, entre autres, président de la Société nationale des Québécoises et des Québécois de la Capitale, missionnaire laïque au Pérou, stagiaire et contractuel au Bureau international du travail à Genève, président d'une coopérative d'habitation et délégué syndical.

Mon cheminement m'a amené à m'intéresser aux pays nordiques, l'Islande, le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande, petits pays semblables au Québec qui, avec leur cinq PIB réunis, représentent la 10e économie en importance au monde. J'ai écrit un essai sur le sujet intitulé Pour un Québec lucide, solidaire et souverain: Les leçons du modèle suédois.

Que ce soit au niveau de l'environnement concurrentiel offert aux entreprises, des écarts de revenus entre riches et pauvres, du système de protection sociale, des investissements en recherche et en développement, de l'égalité des hommes et des femmes, de l'aide aux familles, de la qualité de la main-d'œuvre ou du développement des ressources naturelles, les Scandinaves performent très bien et continuent d'attirer leur part d'investissement étranger et ce, malgré des taxes et des impôts élevés. Par une brillante combinaison de politiques novatrices, il était possible d'atteindre le plein emploi sans inflation incontrôlée, l'égalité des chances sans sacrifier la croissance et l'efficacité économiques. Un adage qui résume l'essence de leur modèle de développement : «À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens». De quoi s'inspirer pour faire face aux défis québécois du présent et de l'avenir.

Intégrité, prospérité, solidarité, identité. J'ajouterais fierté. Des mots qui résument l'action politique du Parti Québécois d'aujourd'hui, mais qui ont marqué son histoire depuis sa création en 1968. Des mots qui résonnent aussi dans l'histoire des pays nordiques. Connaître son histoire... Il faut savoir d'où on vient pour savoir où on va.

Je crois fermement que le Parti québécois est le seul parti sérieux et compétent pour faire face aux défis que le Québec doit relever. La famille, la santé, l'éducation, l'efficacité de l'État pour donner des services publics de qualité au meilleur coût possible, les finances publiques, une fiscalité juste, le développement des ressources naturelles, l'intégrité, l'histoire, la langue française et les valeurs québécoises sont autant de sujets qui me préoccupent et me passionnent. L'avenir politique, économique, social et culturel du Québec est au centre de mon engagement.

Le peuple québécois a une grande histoire parsemée de bons et de mauvais coups. «Il est quelque chose comme un grand peuple», disait René Lévesque. Notre peuple vaut beaucoup plus que ce qu'il est devenu. Il peut devenir beaucoup plus dans l'avenir. C'est l'espoir qui m'anime. «Si les grands de ce monde nous paraissent si grands, c'est peut-être parce que nous sommes à genoux. Levons-nous!», disait, à peu près dans ces mots, Étienne de La Boétie. Et le patriote Chevalier de Lorimier de répondre : «Vive la liberté! Vive l'indépendance!»

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