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La solution simple que je propose est la suivante. Le gouvernement accepterait de répartir la hausse prévue sur six ans, au lieu de cinq, et celle de la première année serait coupée de moitié. Le manque à gagner des universités serait compensé par une augmentation équivalente du financement public. Les modifications annoncées au régime de prêts et bourses seraient mises en place. L'opportunité d'établir une commission de surveillance des finances universitaires ferait l'objet de discussions ultérieures.
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PC

Dans le dossier de la grève des étudiants, le temps d'un compromis est arrivé. Pour y parvenir, chaque partie doit mettre de l'eau dans son vin et laisser à l'autre une porte de sortie honorable. Cela doit être fait rapidement, ce qui veut dire que la solution doit être simple, toute complexité amenant des délais inutiles.

La solution simple que je propose est la suivante. Le gouvernement accepterait de répartir la hausse prévue sur six ans, au lieu de cinq, et celle de la première année serait coupée de moitié. Le manque à gagner des universités serait compensé par une augmentation équivalente du financement public. Les modifications annoncées au régime de prêts et bourses seraient mises en place. L'opportunité d'établir une commission de surveillance des finances universitaires ferait l'objet de discussions ultérieures.

Ce compromis aurait l'avantage de laisser à l'électorat la décision finale de ce dossier, étant donné que le PQ s'est engagé à annuler la hausse et la CAQ à la maintenir. D'ici l'an prochain, les électeurs se seront sans doute prononcés : ce qui devrait rendre le compromis acceptable aux étudiants. Ceux-ci, en effet, ont déjà fait un gain majeur : celui de faire des droits de scolarité, voire même de la gratuité scolaire, un enjeu public important grâce auquel ils peuvent maintenant espérer obtenir une victoire complète à la suite des prochaines élections.

En somme, pour le gouvernement, un réaménagement raisonnable de sa politique; et pour les étudiants, une victoire partielle préparant une victoire complète. Un compromis honorable.

Il faut faire vite pour éviter que la situation ne se dégrade davantage. Je crois qu'en partant d'une suggestion simple comme celle que je propose, on pourrait rapidement en venir à une entente.

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