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Chronique littéraire: Volontairement bon ou un hymne à la vie

Le but de monsieur White, dans, c'est d'offrir de l'espoir aux gens qui voient le mal en premier, lorsqu'ils se retrouvent devant une situation ou une autre.
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John White a été enseignant en philosophie pendant près de quarante ans au Cégep de Ste-Foy à Québec (1967-2005). Depuis longtemps, il portait en lui le rêve d'écrire. En septembre 2010, on lui diagnostique un cancer du cerveau incurable. Vers la fin de sa vie, il décide de coucher sur papier ses réflexions et le fruit de ses années d'enseignement. Maintenant que ce dernier est décédé, ses trois enfants ont pris soin de mener à bien cet œuvre afin de nous la partager.

Le but de monsieur White, dans Volontairement bon, c'est d'offrir de l'espoir aux gens qui voient le mal en premier, lorsqu'ils se retrouvent devant une situation ou une autre. L'auteur explore et explique la tendance répandue de l'être humain de s'attarder au négatif des choses, et ce, malgré sa prédisposition à vouloir le bien.

Les exemples utilisés pour appuyer sa thèse sont simples, mais soutiennent bien le propos. Il arrive à décrire simplement des problèmes complexes et ses observations m'ont portée à plusieurs occasions à réfléchir sur des situations. Par exemple, face au dépérissement de la planète, au lieu de décourager les gens, il suggère de mettre de l'énergie à donner de l'espoir à la population, afin que celle-ci puisse encore croire que chaque geste compte.

John White, à travers les 158 pages, donnent de l'espoir : « Un signe incontestable de la facilité avec laquelle les gens s'attardent davantage au négatif qu'au positif est que ceux qui le font en ont rarement conscience. [...] Cher lecteur, cette honte que tu ressens peut-être en constatant que tu fais partie de ce groupe peut se transformer en joie. Prendre conscience d'une faiblesse donne la possibilité de lutter contre elle plutôt que de la subir. »

Pour l'auteur, l'homme a une propension à vouloir le bien d'autrui. Il l'explique d'ailleurs, avec de nombreux exemples éloquents en parlant, notamment, de l'aide humanitaire, de notre désir de justice ou du sentiment de honte ressenti lorsque l'on fait du mal à autrui. Pour lui, l'homme aime son prochain et lui veut du bien. Force est de constater, au terme de cette lecture, qu'il semble avoir raison!

John White a été enseignant au Cégep pendant de nombreuses années. Dans ce contexte, je ne suis pas surprise d'avoir pu ressentir à travers ses mots l'affection qu'il a pu témoigner aux jeunes au cours de sa vie. En effet, il traduit brillamment certaines de leurs façons d'être et d'agir. Cela est fait sans jugement, mais plutôt, à mon sens, dans le but d'aider les adultes à moins les juger et à mieux les comprendre.

Aussi, l'auteur nous invite à considérer la vie sous un autre angle en parlant de la mort. Comme être humain, nous avons tendance à modifier notre perception d'un individu lorsqu'il décède. À ce propos, John White dit : « Du coup, ils voient le disparu tout autrement : c'est une personne dont les qualités, aujourd'hui plus apparentes, ne leur bénéficieront plus. C'est une personne qui leur manque. Faut-il attendre le moment de la mort de quelqu'un pour que notre perception en soit ainsi bouleversée? Pourquoi ne pas se servir de la réflexion sur la mort pour voir nos proches sous leur véritable jour pendant qu'ils sont avec nous? »

Dans Volontairement bon, j'ai été touchée par la générosité et l'authenticité de l'auteur alors qu'il parlait de sa vision de la vie à l'aube de son décès. Il écrit : « Je cherche à profiter davantage de ce cadeau que représente la vie. Au lieu de circuler dans l'univers sans rien remarquer, je vois de la beauté partout. J'apprécie l'instant et je suis encore plus reconnaissant. » Tout cela est juste. Pourquoi attendre d'être face à la mort pour célébrer la vie? Voilà une autre belle leçon.

En bref, Volontairement bon, c'est une dose d'espoir aux gens moroses, aux plus pessimistes, aux momentanément tristes ou à ceux qui souhaitent tout simplement être bien. C'est aussi les réflexions généreuses d'un homme qui portait en lui une belle humanité, un sens de l'observation développé et un sincère amour de la vie.

En ce qui me concerne, force est de constater que John White a réussi sa mission, celle d'insuffler un peu d'espoir et de faire voir certaines réalités autrement.

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