Personne ne pourra nous prendre ce qui nous constitue. Cette liberté est bien réelle, quoi qu'en pense un groupe de marginaux qui tente en vain de nous faire croire le contraire.
Cette liberté, dis-je bien, est réelle. Comme le vent qui va et dont on ne sait d'où il vient mais dont on ne peut ignorer l'existence tangible.
Autour d'un repas à partager, nous nous tenons comme des vautours affamés. À ce moment précis, on est tous au même pied d'égalité. Tandis que nos doigts tendent vers l'assiette, des liens uniques viennent resserrer cette toile de la fraternité.
Le rouge et le blanc de nos coupes enrobent nos palais engourdis. Plus besoin de parler, de toute façon, tout est désormais dans le non-dit. Les regards qui se croisent. Les yeux qui se baissent, gênés. Les rires qui éclatent. Le verre qui se casse, balayé par un brusque mouvement de surprise précédé d'une blague dite à propos.
Je ne crois pas qu'il se trouve en la vie un autre plaisir que de manger autant.
Pour certains, l'heure du dîner est cruciale, pour d'autre c'est le déjeuner. Un rituel en trois temps qui débute par la prise de décision. Le choix fait, le plat suit peu après, mais avant de déguster, il faut prendre le cliché! Celui qui validera ton existence sur «les internets» ou qui fera baver d'appétit ta tante Aline. Ceci étant dit, si tu tiens à voir une impressionnante galerie de photos alléchantes, une «eggsposition» audacieuse se tiendra à la Galerie Art Gang que présente le collectif et blogue On déjeune que j'ai eu le plaisir de rencontrer.
Je lève mon verre de jus d'orange à cette délicieuse initiative!
Et comme tu es curieux, si l'envie te prend de t'instruire un peu plus à leur sujet, dilate tes pupilles avec cette vidéo qui les présente dans leur élément naturel, c'est-à-dire autour d'une table bien garnie.
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