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Cette année, la saison des bourgeons s'arrimera avec l'élection d'un nouveau chef au Parti Québécois. Un peu plus d'un an après la cinglante défaite électorale qui aura considérablement sonné leur parti, les péquistes doivent effectuer un grand ménage du printemps au sein de la formation politique pour permettre d'y faire entrer de l'air frais, de nouvelles idées et du nouveau monde.
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Cette année, la saison des bourgeons s'arrimera avec l'élection d'un nouveau chef au Parti Québécois. Un peu plus d'un an après la cinglante défaite électorale qui aura considérablement sonné leur parti, les péquistes doivent effectuer un grand ménage du printemps au sein de la formation politique pour permettre d'y faire entrer de l'air frais, de nouvelles idées et du nouveau monde. Par ma missive d'aujourd'hui, je désire soumettre à la réflexion des membres péquistes certains éléments qui ont guidé ma propre réflexion et m'ont permis, j'en suis profondément convaincu, d'effectuer le meilleur choix de candidat pour effectuer ces changements majeurs -- qui devront être faits plus tôt que tard au sein du PQ.

D'abord, nous devons reconnaitre que les cinq candidats en lice ont tous des qualités indéniables. Nous avons d'ailleurs beaucoup de chance d'avoir en nos rangs des hommes et femmes de cette trempe. Le chef péquiste idéal serait probablement forgé de tous les points forts des Cloutier, Péladeau, Drainville, Ouellet et Céré. Malheureusement, la vie n'étant pas aussi simple, il faut faire un choix. Un choix qui sera porteur d'avenir et qui permettra au projet indépendantiste de prendre un nouvel envol, ce dont il a grandement besoin actuellement. Mais qui est en mesure de le lui procurer, cet envol?

Je dois avouer m'être moi-même laissé une certaine période de réflexion avant de fixer mon choix. J'eus l'occasion de peser le pour et le contre de chaque candidature. J'aurais pu me laisser séduire par la plus belle couverture de magazine, par une envie de vedettariat, de jet-set politique pour mon parti dans les prochaines années. Or, l'avenir du Québec mérite davantage de sérieux que cela. Le projet indépendantiste mérite quelqu'un qui a du coffre, une personne qui est davantage qu'une image, une personne qui a la capacité de proposer de nouvelles idées pour faire avancer le Québec et surtout, de rassembler les gens autour du projet de pays. Après mure réflexion et plus la campagne avance, force est d'admettre qu'Alexandre Cloutier est celui qui est le plus en mesure d'entreprendre cette démarche et de la mener à terme avec succès.

Après toutes ces années où, graduellement, le Parti québécois s'est coupé de ses alliés naturels, il est temps d'avoir un chef qui saura rallier de nouvelles personnes au projet indépendantiste. D'avoir réussi à recruter des artistes de calibre qui prennent très rarement position pour des partis politiques, tels que Louis-Jean Cormier et Vincent Graton est déjà passablement inspirant. Mais quand on réalise qu'Alexandre Cloutier réussit même à fédérer des anciens adversaires politiques de Québec Solidaire, d'Option nationale, de l'ADQ ou du PLQ pour qu'ils contribuent, à ses côtés à construire un Québec plus libre et plus solidaire, c'est tout simplement inédit. Et c'est sans compter tous ces désabusés de la politique que le candidat Cloutier a réussi à raccrocher. D'ailleurs, on ne peut penser à réussir l'indépendance du Québec si l'on ne commence à rallier et rassembler de nouvelles personnes autour d'un projet fort.

Il ne faudrait pas non plus oublier l'électorat jeune qui a graduellement déserté le Parti québécois depuis quelques années. Avouons-le, les deux candidats les plus populaires chez les jeunes durant la présente campagne sont assurément Alexandre Cloutier et Martine Ouellet. Si l'enthousiasme qu'ils suscitent chez la jeune génération est garant d'avenir, leurs idées et leur vision du Québec sont en mesure de ramener ces jeunes qui nous ont quittés avec le temps. Ce n'est surement pas une vision mathématique et mercantile de notre nation qui les fera rêver, qu'on se le tienne pour dit!

De surcroit, je crois que c'est un affront à l'intelligence des membres que de prétendre que, comme par enchantement, un électorat comme celui de la CAQ reviendrait tout naturellement au PQ si ce dernier élisait un chef davantage de droite. C'est de bien mal connaitre les électeurs caquistes que de croire que d'un simple appel du pied ils afflueraient en masses vers le PQ. Notons d'ailleurs que ces mêmes électeurs caquistes ont voté pour le NPD, un parti résolument de gauche, lors des dernières élections fédérales. Ces gens sont souvent à priori à la recherche de politiciens qui font de la politique autrement, qui se démarquent, qui enfin leur parlent réellement. Encore à ce chapitre, c'est nettement Alexandre Cloutier qui se démarque. Il n'a pas peur d'assumer ses convictions et d'envisager l'avenir avec audace.

Alexandre Cloutier propose d'ailleurs des investissements massifs en éducation, un système électoral proportionnel mixte, la cessation du serment d'allégeance à la Reine pour les députés, un service public pour nos jeunes finissants, un soutien plus concret pour les enfants en difficulté, particulièrement les autistes, mettre fin aux énergies polluantes pour passer aux énergies vertes et un plan clair, concret et sans entourloupettes pour faire du Québec un pays. Ces idées et bien d'autres ont pesé lourd dans ma réflexion puisqu'elles représentent bien ce que devrait être le Québec moderne de 2015. Ça, ça m'inspire. Ça, ça me motive.

Je trouve aussi franchement inspirant que le candidat Cloutier place (avec l'indépendance) l'éducation en tête de liste de ses priorités de l'État. Cela n'est pas arrivé depuis longtemps. Avec toutes les compressions injustifiées que le milieu vit ces jours-ci, il est temps de commencer à penser à nos jeunes et d'arrêter d'envisager l'avenir simplement avec des colonnes de chiffres. Une bonne éducation est l'ingrédient essentiel à une bonne économie. De plus, il est temps que nos enseignantes et enseignants se sentent réellement supportés et appuyés par le politique, eux qui sont un peu laissés à l'abandon depuis quelques années.

Enfin, je ne puis cacher mon enthousiasme face à l'intérêt renouvelé qu'apporte la candidature d'Alexandre Cloutier au Parti québécois et au système politique en général. Je repense à mon ami Miguel qui, récemment, m'écrivait : « Mon oncle est redevenu péquiste grâce à Alexandre! » Je repense à toutes ces collègues (jamais membres d'aucun parti politique) qui, quotidiennement, venaient me voir pour me dire : « Hey! Je me suis inscrite comme membre du PQ pour pouvoir voter pour Alexandre Cloutier! » Je repense à ce déferlement de gens sur Twitter qui admettaient qu'ils avaient craqué politiquement pour la toute première fois en devenant membres du Parti québécois pour le p'tit gars du Lac-Saint-Jean. Un beau et fort mouvement se profile à l'horizon et s'intensifie. Plus que jamais, je suis convaincu qu'il y aura un 2e tour de vote pour la chefferie du PQ et qu'Alexandre Cloutier en fera partie.

Plus que jamais, la tête haute, enthousiaste, j'envisage l'avenir avec optimisme. Je sais que nous sommes nombreux à croire en Alexandre Cloutier, en ses idées et en sa réelle volonté de changer les choses. Soyons contagieux! Il faut convaincre nos compatriotes que c'est possible de recommencer à rêver. Pour vrai.

Cette année, la saison des bourgeons sera probablement plus courte qu'à l'habitude. Rapidement écloront les fleurs du changement. Des fleurs aux effluves d'audace et de liberté.

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