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Pourquoi en faire tout un plat?

Nous devons comprendre que 99,9 % des situations auxquelles nous avons à faire face quotidiennement ne méritent pas qu'on se mette dans tous nos états.
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Une des choses que je me rappelle de mes parents, c'est que chacun avait une façon bien différente de réagir à tout ce qui survenait. Ma mère ruait dans les brancards et jugeait haut et fort et mon père, lui, restait passablement calme et essayait le plus possible de voir ce qu'il en était réellement.

Si j'ai hérité de la force de caractère et de la capacité de résilience de ma mère, j'ai heureusement aussi hérité du côté « compassion » de mon père qui jugeait rarement les gens et ne tombait pas dans le gros drame facilement.

Pas de contrôle sur les situations, mais le choix sur notre façon d'y réagir

Nous sommes tous l'un ou l'autre ou un mélange des deux à l'occasion. Pour ma part, lorsque je me retrouve inconsciemment dans « l'énergie de ma mère », je sais immédiatement que je ne suis pas alignée avec qui je suis en réalité. Je reproduis un modèle et j'en éprouve alors un malaise.

Nous devons comprendre que 99,9 % des situations auxquelles nous avons à faire face quotidiennement ne méritent pas qu'on se mette dans tous nos états. De ce fait, à quoi bon les alimenter? Cela ne fera que contribuer à ce qu'elles durent encore plus longtemps et nous perturbera davantage? Surtout s'il s'agit de circonstances dont nous n'avons absolument aucun contrôle.

La température, ici, est un excellent exemple. Nous sommes tous portés, de temps à autre, à nous mettre en pétard parce qu'il fait trop froid ou trop chaud, pas assez de neige ou de pluie, trop de neige ou de pluie, etc. J'ajouterais aussi les actualités qui sont souvent, pour plusieurs, une source de stress parce qu'ils s'investissent totalement dans la nouvelle, comme si ce qui arrive les concernait personnellement.

Ce sont là des exemples qui traduisent bien le fait que, même si nous ne pouvons rien changer à la situation, nous avons toujours le choix sur notre façon d'y réagir. Pour ma part, en ce qui a trait aux actualités ou potins, j'ai décidé de m'y soustraire depuis de nombreuses années et je ne m'en porte que mieux.

Pratiquer la tempérance

Si nous avons un modèle de tempérance, c'est-à-dire que nous connaissons quelqu'un qui, par son attitude, éveille chez nous une certaine forme d'admiration, je nous invite à nous servir de celui-ci la prochaine fois que nous aurons envie de péter les plombs pour des choses dont nous n'avons pas le contrôle ou qui ne sont pas vraiment importantes. Posons-nous simplement la question : « Comment réagirait (nom de notre modèle) dans cette situation? »

De prime abord, cela peut paraître bizarre, mais c'est un truc très efficace. Je ne dis pas que nous y arriverons les premières fois. En fait, nous allons sûrement y penser, mais une fois que la bombe aura déjà été larguée. Mais c'est déjà une bonne chose que nous y pensions... Que ce soit avant ou après. Cela signifie que nous devenons de plus en plus conscients de notre réflexe à faire des drames pour tout et pour rien.

D'arriver à ne pas en faire tout plat pour des choses qui n'en valent pas la peine apportera un souffle nouveau dans notre vie.

D'arriver à ne pas en faire tout plat pour des choses qui n'en valent pas la peine apportera un souffle nouveau dans notre vie. Nous ne dépenserons plus notre énergie à encourager le drame, ce qui nous permettra de mieux voir tout ce qu'il y a de beau et de bon dans notre vie.

Avril 2018

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