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Pour moi, il n'y a que deux sortes d'humour: celui qui me fait rire et celui qui ne me fait pas rire.
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Aujourd'hui, j'ai vécu une expérience particulière: j'ai essayé de me mettre dans la peau de Charlie. Je me suis dit que j'allais répondre à la Une de Charlie Heddo sur les attentats de Bruxelles en tentant un humour «à la manière de», dans mon carnet habituel. Il faut dire que c'est la première fois que nous, les Belges, sommes confrontés directement à leur couverture polémique, et pas sans réactions.

Il s'est passé exactement ce que j'avais imaginé. L'image a été partagée des centaines de fois. Certains ont adoré. D'autres ont détesté. J'ai même vu passer quelques insultes. J'espère que cela s'arrêtera là.

Je vais donc faire comme Charlie Hebdo jusqu'au bout et expliquer ma démarche. Pour moi, il n'y a que deux sortes d'humour: celui qui me fait rire et celui qui ne me fait pas rire. Si «être Charlie», c'est vouloir que ce principe continue, alors je suis Charlie. Si être Charlie, c'est penser que tout ce que fait Charlie Hebdo est drôle, alors je ne le suis pas forcément.

Rire ou ne pas rire: il n'y a pas d'autres réactions à avoir face à l'humour. Charlie Hebdo est libre de faire l'humour qu'il veut, à partir du moment où on est toujours libre de ne pas en rire. Tout le reste, c'est du temps perdu sur les réseaux sociaux.

Ce billet a initialement été publié sur le Huffington Post France.

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