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Le changement...ah! Ce n'est jamais facile. Pourquoi donc? Parce qu'il faut d'abord prendre conscience qu'un changement s'impose. Malheureusement, on réalise bien souvent ce besoin dans un contexte de crise. Jean Monnet, économiste français né à la fin du 19e siècle, disait d'ailleurs : « Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise. »
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Le changement...ah! Ce n'est jamais facile. Pourquoi donc?

Parce qu'il faut d'abord prendre conscience qu'un changement s'impose. Malheureusement, on réalise bien souvent ce besoin dans un contexte de crise. Jean Monnet, économiste français né à la fin du 19e siècle, disait d'ailleurs : « Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise. »

Nécessairement. Si une situation se passe plutôt bien, qu'on perçoit davantage de gains que de pertes à adopter un certain comportement, il y a peu de chances qu'on ait envie de changer pour changer. Pourquoi ça? Parce que chaque choix qu'on fait, chaque décision qu'on prend provient de cette simple équation : gains > pertes. Ou avantages > désavantages, si vous préférez.

« Mais certaines personnes se mettent constamment dans des situations désagréables! », me direz-vous. Eh oui. Certaines personnes répondent à un besoin en agissant ainsi. Cela leur permet peut-être d'avoir de l'attention, de la pitié d'autrui ou encore, de confirmer leur vision négative d'elles-mêmes, peut-être. Si une personne se dévalorise, il y a fort à parier qu'elle croit qu'elle mérite que les choses tournent mal pour elle et ainsi, elle se met dans des situations qui dégénéreront (vous vous rappelez, « prophétie autoréalisante » du dernier article? Eh bien, c'est ça).

Donc, la petite équation avantages > désavantages s'applique aussi pour ce type de personnes.Enfin.

Une fois que le besoin de changement a été identifié, il faut planifier les étapes à atteindre puis, se mettre en action.

Il se peut qu'il y ait un petit délai entre notre prise de conscience et nos actions concrètes. C'est normal! La peur, toujours la peur. De l'inconnu, de l'incertitude des résultats.

En effet, il est rare que les résultats apparaissent immédiatement. C'est ce qui est difficile. Est-ce que notre société de consommation ultra rapide a quelque chose à voir là-dedans? Il est fort possible que ce contexte social contribue à cette impatience. Cependant, il est probable que ce désir d'observer des résultats sur-le-champ ait toujours été présent. C'est normal; on aime observer l'effet de nos actions, avoir un sentiment de contrôle sur nous, sur notre environnement.

Comme les conséquences positives de nos changements ne sont pas immédiates, il se peut que la tentation d'abdiquer se fasse sentir. Tentons de ne pas y céder! Parce que le changement, ça prend de l'énergie. Et du temps. En fait, il parait que ça prend 21 jours à ancrer une nouvelle habitude. Alors, laissons-nous le temps...

Au début, il y a fort à parier qu'on se sentira fragile dans notre changement, instable. Comme une petite fleur frêle qui vient à peine d'être mise en terre. Au début, les racines sont menues, délicates, tout comme la fleur. Puis, tranquillement, à force d'être arrosée, enrichie d'engrais, à force de soleil et de chaleur, les racines s'enfoncent davantage dans le sol, solides. Elles prennent de l'expansion dans la terre, permettant ainsi à la fleur de s'épanouir à son tour.

L'être humain n'échappe pas à cette règle de temps, de soin. Plus notre intérieur (nos racines) est solidement ancré, plus on s'épanouit. Plus on ressent cette confiance, plus on la dégage, permettant ainsi aux gens qui croisent notre chemin de le constater. Plus on a confiance, plus on poursuit dans cette voie de changement positif pour nous.

Alors, ne soyons pas découragés par le commencement d'un changement : plus les racines sont frêles, plus elles ont un grand potentiel d'épanouissement.

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