7 phobies des temps modernes que vous avez sûrement

Bon nombre de phobies --ces peurs excessives, irrationnelles qui, en quelques secondes, nous plongent dans un univers d'épouvante--prennent leur source dans l'histoire de l'évolution. Ce n'est pas une coïncidence si la majorité des phobies correspondent à une de ces quatre catégories: peur du sang ou des blessures, peur des insectes et des animaux, peur de l'environnement naturel, et peur des situations dangereuses. Ce sont ces peurs qui ont aidé nos ancêtres à survivre. Si vous étiez un homme des cavernes et que vous voyiez un énorme serpent ramper vers vous, vous ne prendriez sûrement pas le temps pour décider si votre vie est en danger ou non. Vous attraperiez votre massue et vous prépareriez à assommer l'animal ou à prendre vos jambes à votre cou.

Les phobies sont ancrées dans cette décision primitive: combattre ou fuir. Lorsque l'on voit ou entend quelque chose d'effrayant--comme le sifflement d'un serpent--cette information parvient directement aux amygdales, deux petites amandes sur les côtés du cerveau. Stimulez les amygdales, la terreur intervient. Danger, danger! Mais la même information voyage aussi vers le cortex préfrontal, qui le transfère aussi vers les amygdales. Le message peut très bien être: "Détends-toi, imbécile, c'est juste une couleuvre" ou "Tu avais raison. C'est une vipère!" Les scientifiques ont découvert que la connexion entre le cortex préfrontal et les amygdales est plus fragile chez les personnes ayant des problèmes d'anxiété, y compris les phobies. Les amygdales ne sont simplement pas informées qu'il n'y a aucun danger.

Les serpents ne représentent pas un grand danger pour la plupart d'entre nous de nos jours, même si l'ophidiophobie (peur des seprents) est encore très présente. Mais nous vivons à une époque d'anxiété, et la société nous fournit de multiples situation, objets ou lieux prompts à déclencher nos phobies. Voici sept phobies que n'ont jamais connues les Pierrafeu.