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L'anti-humanisme s'invite dans la campagne

Ce dont le Canada et le Québec ont besoin n'est pas l'abolition du capitalisme mais son. C'estsolution pour que nous ayons un avenir radieux.
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Toujours soucieux de demeurer pertinents dans leur impertinence, les écologistes anti-humanistes ont sorti un nouveau manifeste, Un grand bond vers l'avant. Lors de sa sortie, le mot-clic #Tommunistmanifesto était extrêmement viral, et ça se comprend.

En effet, ce torchon n'est qu'une énième preuve que les écologistes modernes sont des pastèques : vert dehors et rouge dedans. Pour eux, l'hystérie climatique, bien qu'elle fut débusquée encore, encore et encore, existe bel et bien et l'on doit se repentir de notre humanité afin de nous absoudre de nos péchés contre Mère Nature, qui est pourtant loin d'être une « vraie » mère.

Voici donc en rafale ce que ces communistes ignorants de l'économie - toutes les associations supportant le manifeste puent le collectivisme à plein nez - veulent faire pour vous rendre la vie misérable.

1. Respect des « droits » ancestraux des autochtones

Un manifeste collectiviste se doit se parler de « droits » collectifs, et les Autochtones sont en tête de liste. Ne me méprenez pas : le statu quo de leur situation est absolument intenable. J'ai vécu 2 ans en Saskatchewan, où j'ai pu constater leur pauvreté affligeante. Par contre, croire qu'adopter leur style de vie préhistorique - la technologie la plus avancée au nord du Mexique qu'ils avaient découverte à l'arrivée des Européens était l'agriculture, et encore - est souhaitable relève de la démence. S'ils veulent vivre comme « dans le temps » (100% bio, eau pure, plein d'exercice et espérance de vie de 30 ans), grand bien leur en fasse. Mais ils n'ont aucun droit d'entrainer la planète avec eux.

2. Nationalisation de l'énergie

Qui dit pastèque dit focalisation sur les énergies « vertes » (qui ne le sont pas du tout) et sur leur contrôle par « le peuple ». Leurs mesures redistribueront effectivement la richesse... vers les plus riches. Pour le reste, les foyers les plus pauvres seront fortement affligés par cette hausse vertigineuse des coûts de l'énergie, les acculant ainsi à la pauvreté énergétique. De plus, ces pastèques ont visiblement appris la leçon d'un de leur maitre à penser : les gens sont plus facilement dupés par un gros mensonge que par un petit. En effet, les « émissions de carbone » ne sont absolument pas de la pollution, du moins sous les 6000 ppm. Considérant leur effet fertilisant sur la végétation, c'est à espérer qu'il y en ait plus.

3. Des moyens de transport inefficaces et couteux

D'accord, je paraphrase. La phrase exacte de nos pastèques est « des voies de trains à haute vitesse, alimentées par des sources d'énergie justes et renouvelables, et un réseau de transport collectif abordable peuvent relier entre elles toutes les communautés de ce pays. » Comme tout bon fasciste, les signataires du manifeste veulent pouvoir contrôler la libre circulation de leurs sujets en limitant grandement leurs options disponibles.

Oui, le transport en commun a sa place, mais l'étendre à l'échelle qu'ils espèrent est de la folie. Est-ce qu'un autobus Québec-Val-d'Or accueillerait beaucoup de passagers? Montréal-Sept-Îles? Et qu'en est-il du train à haute vitesse? Considérant son cout sans cesse grandissant en Californie, je ne crois pas que ça serait mieux au Canada.

4. Un retour à l'agriculture de subsistance

En passant « à un système agricole beaucoup plus local et axé sur des impératifs écologiques », nos chers écologistes veulent ainsi nous condamner à la famine plus de six mois par année. En effet, si vous trouvez que vos fruits sont chers, attendez de voir leur prix quand vous ne pourrez plus en avoir venant des États-Unis et du Mexique en plein hiver. Puisqu'ils ne savent pas compter, il n'est pas surprenant qu'ils ne sachent pas qu'un cargo chargé de fruit venant de la Nouvelle-Zélande soit proportionnellement plus écologique que la production locale. Ce n'est peut-être pas frais, mais comme dans toute chose il faut laisser le choix aux gens. Si nos écolos veulent ne porter que de la laine, manger des fruits et légumes moins de 6 mois par année et marcher nu-pieds (le caoutchouc et le pétrole n'existent pas dans leur monde), grand bien leur fasse.

5. Un retour en force du protectionnisme

En parallèle avec le point précédent, nos écolos veulent également annuler tous les accords de libre-échange existants. J'ai hâte de voir comment ils vont construire leur ordinateur et vomir leur bile en utilisant uniquement des produits « locaux ».

6. Voler encore plus l'argent des autres

Finalement, afin de payer pour toutes leurs inepties, nos communistes veulent évidemment s'approprier l'argent d'autrui. Nonobstant la fin des subventions aux pétrolières et la diminution des dépenses militaires, toutes leurs « idées » - qui se résument à un mot : taxe - ne généreront non seulement pas tout l'argent qu'ils espèrent (les incitatifs ont de l'importance), mais ils auront pour effet de stopper complètement l'économie. C'est ce qu'ils veulent, mais je doute que c'est le désir de la majorité des gens.

Bref, un grand bond vers l'avant n'est qu'une autre tentative désespérée de garder Karl Marx pertinent. C'est un échec, puisque 99% du contenu de ce manifeste pourrait être débusqué par mon neveu de 2 ans.

Ce dont le Canada et le Québec ont besoin n'est pas l'abolition du capitalisme mais son adoption. C'est la seule solution pour que nous ayons un avenir radieux.

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