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Marine Le Pen, présidente de la France en 2017 : une chance pour le Québec

Face au désastre que représente le gouvernement socialiste français, souhaitons aux Français qu'ils fassent le bon choix lors des prochaines présidentielles. Nul besoin d'être un expert en géopolitique pour comprendre que les Québécois auraient tout à gagner de l'élection de Marine Le Pen comme première présidente de la République française.
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Tandis que le premier ministre Manuel Valls est présentement en visite au Canada, de nombreux Québécois ignorent qu'a déjà débuté la course à la présidentielle française de 2017. Pour ceux qui ne suivent pas de près la politique française, rappelons que le présent gouvernement socialiste de François Hollande bat des records d'impopularité. De nombreux commentateurs de la vie politique française prévoient une débandade monumentale pour le Parti socialiste auquel appartient M. Valls.

Premier ministre en poste depuis mars 2014, Manuel Valls a longtemps été pressenti pour être le successeur du président Hollande en tant que candidat de la gauche pour la présidentielle de 2017. Malheureusement pour lui, le bilan catastrophique de la présidence socialiste semble lui coller à la peau. L'inféodation de la France actuelle aux diktats fédéralistes de l'Union européenne, l'austérité budgétaire, le terrorisme islamiste et les taux de chômage époustouflants auront eu raison de la popularité dont il jouissait.

Remarquons par ailleurs que M. Valls entreprend sa visite au Canada par une rencontre bien sentie à Ottawa où il rencontrera le premier ministre Justin Trudeau, coqueluche de tout le gratin mondialiste actuel. C'est dans un second temps seulement qu'il daignera rencontrer Philippe Couillard, pourtant premier ministre du seul État francophone d'Amérique du Nord. On est effectivement bien loin de la grandeur du Général de Gaulle qui avait saisi tout l'intérêt qu'avait la France de voir émerger un État québécois souverain. Une raison supplémentaire pour le Parti québécois de remettre en question son indéfectible amitié avec le Parti socialiste français.

Gageons sans trop prendre de risque que Manuel Valls sera reçu avec beaucoup plus d'égard que Marine Le Pen qui avait visité le Québec en mars dernier.

Et pourtant, contrairement à ce que laisse penser l'hystérie médiatique, les propositions de Mme Le Pen n'ont rien de radicales comparées à celles du gouvernement socialiste de M. Valls. En fait, ce qui est radical, c'est le désastre de la politique du gouvernement français actuel.

Ce qui est radical c'est l'incapacité du gouvernement socialiste à fermer la jungle de Calais, un bidonville à ciel ouvert où ne règne plus l'État de droit. Ce qui est radical c'est la destruction de la Libye et la Côte d'Ivoire, approuvée par le parti socialiste, causant ainsi une déstabilisation de l'Afrique et accélérant le désastre migratoire. Ce qui est radical, c'est le financement par l'État français du Jabhat Al-Nusra syrien, groupe ayant prêté allégeance à Al-Qaïda et commettant des attentats islamistes en Syrie. Ce qui est radical, c'est le soutien fanatique à l'Union européenne par le Parti socialiste qui refuse de rétablir les frontières nationales alors que le pays connaît une vague d'attentats islamistes organisés de l'extérieur du pays.

Le Front national nous a longtemps fait peur. Pourtant, Marine Le Pen tient des propos pleins de bon sens sur les questions de souveraineté monétaire, de lutte à l'islamisme, de réduction de l'immigration massive et de patriotisme économique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle caracole en tête des plus récents sondages. Son élection à la tête de la France représente une chance pour ce pays de se sortir du cercle infernal de l'alternance entre une droite et une gauche qui, au fond, appliquent les mêmes politiques décidées par les non-élus de la Banque centrale européenne.

Mais, l'élection de Mme Le Pen à la présidentielle de 2017 ne représente pas qu'une chance pour la France. C'est aussi une chance pour le Québec.

En tant que souverainiste française souhaitant en finir avec le fédéralisme de l'Union européenne, elle comprend tout à fait le combat que mènent les Québécois afin d'atteindre leur souveraineté nationale. Lors de son appel de Québec, évidemment étouffé par les médias de masse terrifiés par sa simple présence, Marine Le Pen a appelé les pays francophones à cesser de « subir la mondialisation ultralibérale et ses dogmes, qui déstabilisent les identités nationales, les équilibres économiques et sociaux ».

Elle a également démontré sa volonté d'assurer « le renforcement des législations linguistiques nationales, la publication en français des travaux issus de la recherche médicale et scientifique publique, la traduction systématique en français des publications scientifiques internationales, le respect strict de la langue française dans les institutions internationales ».

Grâce à la diplomatie patriote menée par le Collectif Mer et Francophonie (COMEF), Marine Le Pen tisse des liens avec tous les souverainistes de la francophonie. Elle veut mettre en place un Fonds Francophone d'Investissement, une « institution multilatérale au service d'un développement coprofitable au sein du monde francophone (financement de projets d'intérêt général dans les infrastructures, l'énergie et les prises de participation au capital de petites entreprises) ».

Bien loin des clichés qui entourent sa candidature, la présidente du FN a une vision internationale très lucide du rôle que doit jouer la France comme contre-modèle à l'hégémonie américaine. C'est une des raisons pour lesquelles un nombre grandissant de Français souhaite la voir accéder au plus haut poste de l'État.

Face au désastre que représente le gouvernement socialiste français, souhaitons aux Français qu'ils fassent le bon choix lors des prochaines présidentielles. Nul besoin d'être un expert en géopolitique pour comprendre que les Québécois auraient tout à gagner de l'élection de Marine Le Pen comme première présidente de la République française.

Pour ceux qui souhaitent participer au comité de soutien de Marine Le Pen en Amérique du Nord, vous pouvez me contacter via horizonquebecactuel.com.

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Au-delà du plan com' de Marine Le Pen

"Une femme libre, une mère, une Française"
DR
Ce qu'elle dit: "Je suis une femme libre, une mère, une Française et j'ai choisi de m'engager pour mon pays". Voilà comment Marine Le Pen se présente sur son blog de campagne où se côtoient des images intimes ou mises en scène. Entre une scène de dîner entre copains et une photo de Marine Le Pen en train d'arroser des fleurs, on y devine son compagnon, Louis Aliot (en haut à droite) ainsi qu'une de ses filles (en bas à droite), dessinant le visage apaisé d'une famille moderne et sans histoire.

Ce qu'elle ne dit pas: A aucun moment son appartenance au Front national n'est cité ni même affiché, ne serait-ce que par l'intermédiaire d'un logo. Notez que jamais Jean-Marie Le Pen, avec lequel la présidente du FN est en conflit, n'apparaît dans cet album de famille. Ces photos sont d'ailleurs plus politiques qu'il n'y parait. Comme l'a relevé le journaliste du Monde Abel Mestre, c'est bien l'ombre de Frédéric Chatillon qui se dessine à gauche de la photo du dîner entre copains. Ancien gudard et patron de Riwal, Frédéric Chatillon tout comme sa société sont mis en examen dans l'affaire des kits de campagne du Front national.
Une femme politique médiatique
DR
Ce qu'elle dit: Si elle n'est plus omniprésente dans les médias, Marine Le Pen rappelle qu'il s'agit d'un choix et non d'une contrainte. En témoigne les quelques photos de ses apparitions sur les principaux plateaux de télévision disséminées sur son blog. Elle y apparaît sereine et détendue, preuve qu'elle sait se faire entendre.

Ce qu'elle ne dit pas: Courtisée par de nombreux médias, Marine Le Pen entretient malgré tout des relations compliquées avec la presse, qu'elle accuse régulièrement de "caricaturer" ses propos. Le micro d'Itélé qu'elle tient sur la photo de droite nous renvoie d'ailleurs au fait qu'elle a un temps menacé de boycott la chaîne tout info lorsque celle-ci s'est séparée du polémiste d'ultra-droite Eric Zemmour. Notez qu'aucune photo de ses entretiens musclés avec Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV n'a été mise en ligne.
Une femme qui aime les chats
DR
Ce qu'elle dit: "Qui n'aime pas les bêtes n'aime pas les gens". Voilà peu ou prou le message subliminal qu'adresse Marine Le Pen à ses électeurs en affichant ostensiblement sa passion pour les félins. Peu à l'aise sur les thématiques environnementales, le Front national est en revanche très engagé dans la question des droits des animaux, comme en témoigne sa proximité avec la fondation Bardot.

Ce qu'elle ne dit pas: Cette avalanche de photos "cute" dans un cadre intime ou dans un décor de carte postale vise à l'évidence à lisser l'image souvent jugée trop clivante et cassante de la présidente du Front national. En politique, le totem du chat renvoie généralement à la patience et à l'indépendance, deux items sur lesquels Marine Le Pen entend bien surfer en 2017.
Une femme proche des Français
Ce qu'elle dit: Que ce soit au côté des ouvriers (en bas à droite), dans un bistrot (en bas gauche) ou pendant la grande Marche républicaine (en haut à gauche), Marine Le Pen s'affiche en candidate proche du peuple et des Français anonymes. Prise pendant sa campagne régionale, la photo centrale exprime sa proximité avec les chasseurs, un électorat traditionnellement acquis à la droite mais ardemment courtisé par l'extrême droite, malgré son engagement à défendre les droits des animaux.

Ce qu'elle ne dit pas: Les photos évacuent habilement le contexte compliqué dans lequel elles ont été prises. Le drapeau de la CGT en arrière plan ne dit rien des tensions qui opposent le syndicat au FN. Et celle sur la Marche républicaine esquive la polémique autour de la présence de Marine Le Pen ou les provocations identitaires de son père sur le "je suis Charlie Martel".
Une femme à la carrure internationale
DR
Ce qu'elle dit: Que ce soit en Russie (en haut à gauche) ou en Europe où elle a réussi à créer une groupe au Parlement européen, Marine Le Pen a une carrure internationale qui la prédispose à diriger la nation en 2017. Voilà en substance ce que disent ces photos prises à l'occasion de ses déplacements à l'étranger.

Ce qu'elles ne disent pas: Si les relations du Front national avec ses homologues étrangers se sont renforcées, ces photos ne disent rien de la réputation sulfureuse qui reste celle du FN à l'international. En dépit de ses appels du pied, Marine Le Pen n'a toujours pas réussi à se faire recevoir par de hauts dirigeants étrangers. S'agissant de sa relation avec la Russie de Vladimir Poutine, le Front national passe évidemment sous silence sa dépendance controversée aux emprunts russes qui financent ses campagnes.

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