Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fantasia 2013: The Gangster et autres critiques

Le festival Fantasia 2013 en est déjà à sa deuxième semaine. Voici mes impressions sur les derniers films vus au cours des derniers jours.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Le festival Fantasia en est déjà à sa deuxième semaine. Voici mes impressions sur les derniers films vus au cours des derniers jours.

- The Gangster (Kongkiat Khomsiri)

Le réalisateur de Slice s'attaque à la légende du gangster Daeng Bireley (qui a également inspiré le film Dang Bireley and the Young Gangsters de Nonzee Nimibutr en 1998). Cette fois-ci, il centre son intrigue autour de son acolyte Jod dans ce drame de milieu historique qui se déroule sur deux périodes. Outre le fait que le film se veut un peu trop épisodique et perd un peu de sa superbe à mi-chemin, on assiste à un film de gangsters rondement mené et soigné ponctué de durs moments de violence. L'ajout de témoignages réels ajoute à la véracité de l'ensemble.

Cote: *** sur 5

- Big Ass Spider! (Mike Mendez)

Qualité de production médiocre (très pixellisé, son lamentable) pour un film tout aussi médiocre, Big Ass Spider! est un hommage raté aux films de monstres des années 1950. Dans le genre, les films fauchés produits par The Asylum (Megapiranha, Sharktopus) sont nettement plus distrayants que ce pitoyable navet.

Cote: zéro sur 5

- Black Out (Arne Toonen)

Cette production néerlandaise nage en plein dans les plates-bandes de Snatch et autres productions britanniques similaires d'il y a une dizaine d'années avec ce film un brin divertissant. Effets tape-à-l'oeil, personnages colorés, mais stéréotypés, violence coutumière et nombreux lieux communs ponctuent ce suspense humoristique dénué d'originalité.

Cote: ** sur 5

- The Weight (Jeon Kyu-hwan)

Un magnifique coup de maître que ce drame d'une très grande noirceur ou la souffrance de ses personnages est palpable à l'écran. Le réalisateur présente avec un mélange de distanciation et une certaine retenue certaines images-chocs et de nombreuses perversités qui peuplent ces âmes perdues dans un univers de solitude et de supplice. Entre poésie funèbre et envolées oniriques, Jeon Kyu-hwan capte avec véhémence l'essence de ces êtres enfermés dans des corps tourmentés.

Cote: ****1/2 sur 5

VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

MAIN DANS LA MAIN (4)

Cinéma: les films à l'affiche, semaine du 26 juillet 2013

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.