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Il s'agit d'une cause qui me tient grandement à cœur et je m'implique toujours dans la recherche de nouvelles solutions pour enrayer ce problème. D'ailleurs, au cours des prochains mois, des députés de tous les partis présents à l'Assemblée nationale, à ma demande, se pencheront sur les conditions de vie des adultes hébergés en centre d'hébergement et de soins de longue durée.
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Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, je tiens aujourd'hui à réitérer l'importance de soutenir ceux qui ont contribué à bâtir le Québec et à dénoncer les abus dont ils sont parfois victimes.

Au cours des dernières années, plusieurs mesures pour inciter les personnes ainées maltraitées et leur entourage à en parler ont été mises en place. En 2007, une consultation publique a été faite dans toutes les régions du Québec sur les conditions de vie des aînés. Celle-ci a mené à la mise en œuvre d'un Plan d'action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées (2010-2017) accompagné d'investissements de 28 M$.

Plusieurs actions ont découlé de ce Plan. Une équipe spécialisée en exploitation des personnes âgées a été mise sur pied à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, une campagne de sensibilisation avec comme porte-parole monsieur Yvon Deschamps a vu le jour, la ligne téléphonique Aide Abus Aînés a été créée et 600 intervenants répartis dans tout le Québec pour répondre aux cas de maltraitance ont été formés. Ainsi, nous retrouvons maintenant des coordonnateurs à la maltraitance dans toutes les régions et, à l'Université de Sherbrooke, la toute première Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, dirigée par la professeure Marie Beaulieu.

Grâce aux gestes posés, la maltraitance envers les aînés est un sujet de moins en moins tabou et il y a présentement une hausse des dénonciations. Bien que toutes ces mesures aient amélioré concrètement la qualité de vie de plusieurs personnes aînées, je sais qu'il reste encore du travail à faire. Depuis le 4 septembre, nous avons un nouveau gouvernement qui a reconnu le travail que nous avions fait en poursuivant les mesures que nous avions mises en place.

Il s'agit d'une cause qui me tient grandement à cœur et je m'implique toujours dans la recherche de nouvelles solutions pour enrayer ce problème. D'ailleurs, au cours des prochains mois, des députés de tous les partis présents à l'Assemblée nationale, à ma demande, se pencheront sur les conditions de vie des adultes hébergés en centre d'hébergement et de soins de longue durée. Il s'agit d'un pas de plus pour assurer un véritable milieu de vie pour les aînés et les adultes du Québec.

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