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Économie parallèle

Il suffit de traverser le pont Mercier et de rouler sur une distance de plus ou moins 10 kilomètres en direction de Châteauguay ou de ville Ste-Catherine pour constater l'ampleur du phénomène de l'économie à plumes. En roulant sur ces routes, on constate le nombre démesuré de petites cabanes pouvant offrir une panoplie d'articles répondant à tous nos désirs : cigarettes, cigares, alcool, essence, poker, bingo, et j'en passe. Nous pouvons obtenir tous ces articles et services en payant comptant, sans payer aucune taxe et, en prime, être servis dans un anglais impeccable.
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Il suffit de traverser le pont Mercier et de rouler sur une distance de plus ou moins 10 kilomètres en direction de Châteauguay ou de ville Ste-Catherine pour constater l'ampleur du phénomène de l'économie parallèle. En roulant sur ces routes, on constate le nombre démesuré de petites cabanes pouvant offrir une panoplie d'articles répondant à tous nos désirs : cigarettes, cigares, alcool, essence, poker, bingo, et j'en passe. Nous pouvons obtenir tous ces articles et services en payant comptant, sans payer aucune taxe et, en prime, être servis dans un anglais impeccable. Que demander de plus?

A-t-on une petite idée de l'argent qui nous file entre les mains sur ces deux tronçons de route? En plus des taxes non perçues, il faut penser aux impôts non payés, aux déductions à la source non remises, au blanchiment d'argent dans les casinos et aux torts directs que ces commerces illégaux causent aux commerçants honnêtes des villes avoisinantes.

Nous fermons volontairement les yeux sur cette économie parallèle et nous nous insurgeons contre l'économie au noir, la corruption et la fausse facturation, pourtant fréquentons ces commerces et nous acceptons l'affichage unilingue de ces commerces alors que nous sommes prêts à poursuivre des multinationales pour qu'elles modifient leur nom d'affichage!

Je croyais que la Loi s'appliquait à tout le monde, que personne n'était à l'abri. Pourquoi la SQ ou tout autre corps policier ne réagit pas face aux acheteurs qui permettent ce commerce illégal florissant? Où sont les inspecteurs du ministère du Revenu et les défenseurs de la francisation?

Si je comprends bien, vivre à Kahnawake, ce n'est pas vivre au Québec? Qu'attendons-nous dans ce cas pour installer des douanes aux entrées et aux sorties des réserves pour taxer les biens à la consommation qui y sont achetés comme cela se fait à la frontière de tous les États indépendants?

Selon ce qu'on a pu constater ces dernières décennies, le peuple autochtone n'est jamais à blâmer, il a le beurre et l'argent du beurre, il fait ce qu'il veut quand il le veut et n'a de comptes à rendre à personne. Il est clair que les autorités ont peur de ces gens et que jamais ils n'interviendront pour stopper ces injustices pourtant flagrantes...

Cependant, les citoyens que nous sommes peuvent au moins faire un bout de chemin pour stopper l'engrenage qui nourrit ce cartel aussi pire que la mafia : arrêtons d'encourager leur économie parallèle et encourageons plutôt les commerces légaux. Faisons en sorte que leurs cabanes commerciales, leurs stations-services et leur salle de poker ferment leurs portes faute de clients non autochtones et payeurs de taxes!

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