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Au PQ, on a sans doute misé sur l'image de la «dame de béton» que certains lui ont accolée au plus fort de la contestation de son leadership. Ce faisant, on a évacué l'équipe ministérielle péquiste de la campagne nationale.
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Dès le premier jour de la campagne électorale du Parti québécois, on a bien compris qu'elle serait axée sur la chef Pauline Marois.

Le «DÉTERMINÉE», peint sur l'autobus de la tournée en lettres majuscules, était éloquent et le slogan se décline depuis sous différentes formes. La pub télé avec la première ministre sortante qui marche d'un pas décidé dans la salle des pas perdus reprend cette image d'une leader volontaire.

Au PQ, on a sans doute misé sur l'image de la «dame de béton» que certains lui ont accolée au plus fort de la contestation de son leadership. Ce faisant, on a évacué l'équipe ministérielle péquiste de la campagne nationale.

Des apparitions sporadiques de ministres sur des sujets pointus, des photos de groupe devant des militants, mais il me semble qu'on a bien peu poussé l'équipe du PQ. À mi-campagne, les électeurs regardent qui sera ministre de la Santé, de la Justice, des Finances, de l'Éducation, etc. avant de faire un choix définitif. Cette partie de la réflexion a toujours désavantagé l'ADQ et la CAQ actuellement.

En 18 mois de pouvoir, le gouvernement a fait connaître plusieurs de ses vedettes. Où sont les Jean-François Lisée (sur Twitter sans doute), Bernard Drainville (rappelé d'urgence), Réjean Hébert, Marie Malavoy (poussée vers la sortie), Pierre Duchesne, Sylvain Gaudreault, Martine Ouellet, Véronique Hivon? Dans leurs comtés sans doute...

Apparu comme un ovni dans le ciel politique, Pierre Karl Péladeau, qui n'est ni un ministre ni un élu, est omniprésent dans la sphère médiatique au point de faire ombrage à la première ministre.

Pauline Marois porte sur ses épaules la campagne du PQ et cela comporte des risques. Une défaite de son parti le 7 avril et un gouvernement minoritaire seraient perçus comme un échec, porteraient sa signature.

Occasion ratée pour Couillard

Par ailleurs, Philippe Couillard a manqué une occasion de démontrer sa fibre nationaliste. Le chef du PLQ peut surfer sur la menace d'un nouveau référendum, mais il aurait avantage à défendre avec plus de fermeté les positions traditionnelles du Québec.

Aux Coulisses du Pouvoir, il avait une belle opportunité de sermonner le gouvernement Harper qui s'est fait désavouer par la Cour suprême sur la nomination, ratée, du juge Marc Nadon. Il n'a pas prononcé le nom du premier ministre canadien et s'est félicité, tout simplement, que des institutions défendent les juridictions des provinces. Plutôt minimaliste.

>Élections 2014: les nouvelles et les blogues du HuffPost sur la campagne.

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