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Remercier Vigneault serait une erreur

Les Canucks de Vancouver étaient pressentis pour remporter enfin la coupe Stanley ce printemps, après être passé à une petite victoire de le faire l'an dernier. Ils s'étaient bien relevés cette saison, en remportant un deuxième trophée des Présidents de suite, remis annuellement à la formation ayant obtenu le plus grand nombre de points en saison régulière. Ils sont cependant en vacances avant même la fin du mois d'avril. Que s'est-il passé?
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Les Canucks de Vancouver étaient pressentis pour remporter enfin la coupe Stanley ce printemps, après être passé à une petite victoire de le faire l'an dernier. Ils s'étaient bien relevés cette saison, en remportant un deuxième trophée des Présidents de suite, remis annuellement à la formation ayant obtenu le plus grand nombre de points en saison régulière. Ils sont cependant en vacances avant même la fin du mois d'avril.

Que s'est-il passé?

Ils ont frappé un mur en affrontant les Kings de Los Angeles, une équipe semblable aux Bruins de Boston, leurs bourreaux de la dernière finale. Les Kings, plus jeunes, plus rapides et plus robustes, ont su profiter de la plus grande faiblesse des Canucks pour les renverser en cinq petits matchs : le manque de robustesse criant de cette équipe. Les joueurs des Kings ont multiplié les mises en échec, en plus de remporter la majorité des batailles le long des rampes et devant le filet des Canucks. En plus, le gardien Jonathan Quick, peut-être le meilleur de sa profession depuis le jour de l'An, a été presque parfait. Si le jeune Cory Schneider n'est pas à blâmer pour l'élimination rapide de son équipe, son mentor Roberto Luongo a été incapable de voler un match aux Kings en début de série. Cela fait une grosse différence ce matin.

Maintenant, les partisans, et peut-être même certains médias de Vancouver, vont chercher le coupable pour cette déconfiture, et celui qui risque d'en payer le prix est l'entraîneur-chef de l'équipe Alain Vigneault. En poste depuis plus de cinq ans, Vigneault a régulièrement su mener les Canucks au sommet du classement de l'Association de l'Ouest, mais outre la présence en finale de l'an dernier, les succès dans la vraie saison se font attendre. Cependant, Vigneault a su prendre les décisions qui s'imposaient durant la série, comme celle de remplacer son gardien numéro un Roberto Luongo par Schneider après la deuxième rencontre. Il devait aussi composer avec l'absence de Daniel Sedin en début de série et ses meilleurs éléments, Henrik Sedin, Ryan Kesler et Alex Edler, ont connu une série très ordinaire. Aucun entraîneur n'aurait mieux fait que lui durant la série et il est celui qui peut amener les Canucks à la coupe Stanley sans aucun doute.

Les Sabres de Buffalo et les Predators de Nashville n'ont pas de coupe Stanley pour prouver l'efficacité de la patience envers les entraîneurs, mais leurs hommes de hockey sont en poste depuis plus de 10 ans et ces deux équipes restent compétitives, année après année. Surtout, la patience dont ont fait preuve leurs patrons a contribué à faire d'eux de meilleurs entraîneurs, de sorte que Lindy Ruff et Barry Trotz sont parmi l'élite de leur profession. Je sens qu'Alain Vigneault est dans cette catégorie également et le congédier serait une grave erreur.

Les Canucks sont simplement mal outillés pour les séries. Ils ne sont cependant qu'à un ou deux joueurs de talent robustes d'offrir à leurs partisans la formation équilibrée typique qui pourrait aspirer raisonnablement aux grands honneurs à chaque printemps. Reste qu'il faut que Vigneault soit derrière le banc pour que ça se produise, aucun autre entraîneur à Vancouver n'ayant réussi à faire autant produire les jumeaux Sedin avant lui.

Mais s'il devait quitter, il y a un poste ouvert dans une ville qu'il connaît bien qui pourrait l'intéresser...

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