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La génération Y et le cubicule

Nous avons grandi en même temps que l'internet. Nous avons découvert les premiers rouages de la technologie en même temps que notre puberté. Nous avons fait nos études universitaires avec notre laptop, passant plus de temps sur « MSN » et à découvrir et agrémenter notre tout nouveau profil Facebook qu'à prendre des notes.
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Nous avons grandi en même temps que l'internet. Nous avons découvert les premiers rouages de la technologie en même temps que notre puberté. Nous avons fait nos études universitaires avec notre laptop, passant plus de temps sur « MSN » et à découvrir et agrémenter notre tout nouveau profil Facebook qu'à prendre des notes. Déjà, on développait notre capacité de « multitasking ». Chatter sur MSN, Facebooker, prendre des notes et...essayer que ça ne paraisse pas. On termine l'université un peu blasé, avec l'idée ridicule qu'on n'aura aucune difficulté à se trouver un emploi intéressant et excitant. Par contre, le Y se butera aux durs murs de la réalité du monde du travail et devra composer avec ces frustrations pour le reste de sa vie.

On voudrait être le prochain auteur à succès ou la prochaine animatrice d'émission populaire ! On voudrait organiser des événements monstres et jetset parce qu'on a un bac en événementiel, ou on voudrait le gros poste chez Cossette parce qu'on a notre formation en relations publiques. Ha ha ha !!!

... une chance qu'on a le sens de l'humour. On termine nos études, on a boudé l'offre d'emploi qui a suivi à la fin de notre stage obligatoire, qu'on a trouvé d'un ennui mortel, et on s'imagine que le monde entier va nous ouvrir des portes. Le Y s'ennuie souvent. S'ennuie rapidement. Il s'est ennuyé pendant les semaines qu'a duré son stage, il s'est dit qu'il ne travaillerait jamais là, que c'est beaucoup trop simpliste et redondant comme emploi pour lui qui a tellement plus de potentiel que ça !

Pas tout à fait faux... Par contre, on arrive beaucoup trop souvent avec nos gros sabots dans des compagnies bien installées, qui ont leur politique bien ancrée et qui n'ont aucun intérêt à s'ajuster à un Y qui arrive dans le portrait. Après des centaines de cv envoyés, on se résigne à accepter une job qui ne nous excite pas tant que ça, pour laquelle on peut effectuer les tâches hebdomadaires en l'espace de 3 jours. Le salaire est poche, la job est poche, mais ... c'est notre première job et on va la prendre.

Pourquoi les Y entretiennent-ils une relation haineuse avec le cubicule ?

Les Y ont la bougeotte. On est habitués au multitasking, remember ? Donnez-leur 4-5 choses à faire, ils vont les faire toutes en même temps en deux temps, trois mouvements ! Et après... ils vont vouloir savoir ce qu'ils font, après ?! Les Y s'ennuient rapidement, ils sont efficaces, créatifs, et capables de beaucoup. On a appris à apprivoiser l'internet, on est donc capables d'autonomie et d'autodidactie. Voilà pourquoi on est incompatibles avec le cubicule.

À suivre...

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