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Projet Montréal veut donner libre cours à l'autopartage

Le parti d'opposition souhaite encourager le développement du parc de véhicules en libre-service pour réduire l'utilisation de la voiture personnelle.
Mario Beauregard-PC

Les compagnies d'autopartage pourraient offrir plus de voitures et accéder au centre-ville avec des véhicules non électriques si Projet Montréal est élu le 5 novembre, promet la chef Valérie Plante.

Projet Montréal répond ainsi aux doléances exprimées par les deux compagnies d'autopartage présentes sur le territoire, Communauto et Car2Go. Le parti d'opposition souhaite encourager le développement du parc de véhicules en libre-service (VLS), dans le but de réduire l'utilisation de la voiture personnelle.

«Les rues de Montréal sont congestionnées et maintenant le réseau de transport en commun l'est aussi. [...] Les études démontrent que les VLS contribuent à réduire le nombre de voitures sur la route», affirme Sophie Mauzerolle, candidate au poste de conseillère de ville dans Ville-Marie et colistière de Valérie Plante.

Le règlement sur les VLS adopté l'an dernier a été vertement critiqué par Car2Go et Communauto. Il impose une limite au nombre de véhicules hybrides ou de véhicules à essence, même si les quotas de véhicules électriques sont atteints. Cette limite sera graduellement abaissée à zéro d'ici trois ans, forçant les entreprises à renouveler leurs flottes. Seuls les véhicules électriques sont permis dans l'arrondissement Ville-Marie.

Lorsque la mesure a été annoncée l'an dernier par le maire Denis Coderre, elle a été présentée comme une façon de favoriser le développement d'un réseau de voitures électriques à Montréal.

«C'est un non-sens, réplique Mme Plante. En ce moment, il y a des gens qui n'utilisent pas ces services parce qu'ils savent que s'ils prennent une voiture qui roule au gaz dans Rosemont, ils ne pourront pas se stationner au centre-ville.»

Communauto n'a pas souhaité réagir à l'annonce de Projet Montréal. Au moment d'écrire ces lignes, Car2Go n'avait pas répondu à la demande d'entrevue du HuffPost Québec.

En 2016, une étude de l'Université de Californie – Berkeley a estimé qu'une seule voiture Car2Go retire entre 7 et 11 voitures individuelles de la route. Selon Mme Plante, les villes étudiées par les chercheurs n'imposent pas de limites aussi restrictives qu'à Montréal. Elle craint que l'effet soit moins important si la règlementation ne change pas.

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