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Projet Montréal souhaite acheter 300 autobus hybrides en 3 ans

Les 300 bus additionnels permettraient de porter à 2089 le parc de véhicules de la STM.
Olivier Robichaud

Valérie Plante promet d'ajouter 300 autobus hybrides à la flotte actuelle de la Société de transport de Montréal (STM) si elle est élue comme mairesse. C'est cinq ans plus tôt que ce qui est prévu actuellement dans le plan stratégique du transporteur.

Projet Montréal avait annoncé ses couleurs le mois dernier, lorsque le conseiller municipal Craig Sauvé a promis de faire du transport collectif le «cheval de bataille» du parti. Selon Mme Plante, l'achat de bus serait le premier geste de son administration.

«À l'heure actuelle, avec les problèmes de congestion que connaît Montréal, le transport collectif est plus que jamais une priorité et il serait irresponsable de repousser la mise à niveau du parc d'autobus à 2025», lance-t-elle.

Les 300 bus additionnels permettraient de porter à 2089 le parc de véhicules de la STM. C'est l'objectif que s'était donné le transporteur dans son plan stratégique 2020. Le 28 août, cet objectif a été reporté à 2025, pour seulement 34 autobus supplémentaires.

La mesure coûterait 225 M$ selon Projet Montréal.

Hausser le niveau de service

Lundi, Mme Plante a réitéré son intention de créer une nouvelle ligne de métro. Elle a également promis que le transport en commun serait gratuit pour les moins de 12 ans et les 65 ans et plus.

Projet Montréal espère rehausser le niveau de service par cette mesure. Le parti souhaite voir davantage de départs afin de mieux desservir la «classe sardine», c'est-à-dire les travailleurs qui sont entassés dans des autobus surchargés matin et soir.

Le parti affirme que le niveau de service diminuera davantage, puisque les autobus parcourent actuellement 84,6 millions de km par année alors que le plan stratégique prévoit ramener ce chiffre à 74,8 millions de km d'ici 2025. Vérification faite, il s'agit de pommes et d'oranges. Les chiffres du nouveau plan stratégique ne comptabilisent pas les kilomètres «en transit», c'est-à-dire les kilomètres parcourus sans usagers parce que l'autobus se rend au garage ou à un autre point de service.

Selon la STM, il n'est pas possible de connaître le nombre de kilomètres totaux qui seront parcourus en 2025 parce que l'organisme souhaite revoir l'ensemble de son offre de service. En 2015, les autobus parcouraient 66,8 millions de km si on retire les km en transit.

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