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La CAQ ne considère plus le PQ comme un adversaire, dit François Legault (VIDÉO)

La CAQ ne considère plus le PQ comme un adversaire, dit François Legault

À l'approche des élections générales de 2018, le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) cherchent tous les deux, plus que jamais, à se positionner comme le gouvernement en attente.

Sûr de lui, le chef caquiste, François Legault, a poussé l'audace, vendredi, jusqu'à affirmer qu'il ne considérait plus désormais le Parti québécois (PQ) comme un adversaire.

M. Legault a fait cette affirmation vendredi matin, entouré de la plupart de ses députés, à l'occasion de la présentation de son bilan de la session parlementaire, prenant fin le jour même.

Selon le chef caquiste, qui se prépare à un éventuel déclenchement d'élections hâtives dès la fin de l'été, le Parti libéral du Québec (PLQ) de Philippe Couillard sera le seul adversaire de la CAQ à l'occasion du prochain scrutin.

"Moi, je considère que j'ai juste un adversaire: c'est le Parti libéral", a-t-il soutenu, écartant de ses pensées et de l'échiquier politique le PQ, qui forme pourtant l'opposition officielle.

Le chef péquiste, Jean-François Lisée, a aussitôt répliqué que le seul adversaire de François Legault, "c'est François Legault", a-t-il commenté en traçant son propre bilan de la session parlementaire. Selon lui, contrairement à ce que prétend M. Legault, la CAQ est "en très mauvaise posture".

Il note que dans la majorité des élections complémentaires depuis 2014, la CAQ a éprouvé des difficultés, avec une performance moindre que lors des dernières élections générales. Voyez le bilan complet dans la vidéo au haut de l'article.

À propos de la date du prochain scrutin, lors de la mission qu'il dirigeait en Israël, fin mai, le premier ministre Philippe Couillard avait rejeté catégoriquement tout scénario d'élections précipitées.

En vertu de la loi, les prochaines élections générales auront lieu au Québec en octobre 2018. M. Couillard s'est engagé à respecter la loi. Il a réaffirmé vendredi qu'il n'y aurait pas d'élections hâtives.

Quoi qu'il en soit, M. Legault a dit que sa formation politique se préparait en fonction d'un déclenchement possible d'élections générales dès le 15 août.

"Si les libéraux pensent qu'ils ont une chance de gagner, ils vont y aller" dès la fin de l'été, selon lui.

Il a dit espérer que la CAQ ait enfin des députés sur l'île de Montréal, disant avoir entamé un processus de recrutement de candidats dans des circonscriptions montréalaises.

Un des engagements électoraux de la CAQ sera de "remettre de l'argent dans les poches des familles", a-t-il commenté.

De son côté, M. Lisée a dit qu'il fallait respecter la loi sur les élections à date fixe et que si M. Couillard n'allait pas dans ce sens, il devrait en payer le prix politique.

Quant à la popularité des différents partis, il affirme que c'est le PQ qui progresse le plus dans les intentions de vote, même si les sondages récents semblent indiquer le contraire.

Il s'est aussi moqué de M. Legault, en rappelant que ce dernier avait dit à plusieurs reprises que des députés péquistes s'apprêtaient à passer à la CAQ, ce qui ne s'est pas avéré.

"Ça ne va pas bien" pour la CAQ, selon M. Lisée.

Pendant ce temps, les députés de Québec solidaire ont exprimé leur intention d'être plus présents sur le terrain au cours de la prochaine année, notamment pour expliquer leurs propositions économiques.

Les travaux parlementaires reprennent le 19 septembre.

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