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Deux ans de prison pour une enseignante reconnue coupable de crimes sexuels

Deux ans de prison pour une enseignante reconnue coupable de crimes sexuels
The roof of a police patrol car at night, with the blue and red lights flashing.
kali9 via Getty Images
The roof of a police patrol car at night, with the blue and red lights flashing.

Une enseignante de l'Ontario a écopé vendredi de deux ans de prison pour avoir eu des relations sexuelles et échangé des photos intimes avec plusieurs élèves.

Jaclyn McLaren avait plaidé coupable, le 7 mars dernier, à deux chefs d'accusation de leurre, deux autres d'exploitation sexuelle, de possession de pornographie juvénile. Elle a également admis avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite à des personnes âgées de moins de 18 et même de 16 ans.

L'an dernier, la Police provinciale de l'Ontario avait initialement porté 42 chefs d'accusation contre Mme McLaren relativement à des infractions commises entre 2013 et 2016 dans la municipalité de Tweed contre des jeunes âgés de 12 à 15 ans.

Lors du prononcé de la peine, vendredi, à Belleville, le juge Stephen Hunter a interdit à la femme de 37 ans tout contact avec ses victimes. Le magistrat lui a également imposé une probation de deux ans, en plus de lui interdire de fréquenter tout lieu public où pourraient se trouver des enfants et ce, pour une période de dix ans.

Six des huit victimes étaient des élèves de Jaclyn McLaren, qui enseignait le français dans une communauté à proximité de Belleville. Quatre d'entre eux étaient âgés de moins de 16 ans.

La cour a appris que certains jeunes avaient exercé un chantage sur Mme McLaren pour obtenir des photos d'elle, nue. Alors qu'il employait le téléphone cellulaire de l'enseignante dans un contexte scolaire, un de ses étudiants avait fouillé dans ses photos personnelles et trouvé un cliché de sa poitrine découverte. Après qu'il eut montré la photo à deux de ses camarades, Jaclyn McLaren a demandé aux garçons d'en tenir le secret. Selon ce qu'a entendu le tribunal, l'un d'entre eux a demandé d'autres photos en échange de son silence.

Un des adolescents, dont les identités sont protégées, dit avoir reçu des photos de ses seins et de sa zone génitale par l'entremise de l'application Snapchat à compter de 2014, alors qu'il fréquentait l'école intermédiaire (entre les niveaux primaire et secondaire). Il a partagé ces images avec deux des autres plaignants. Jaclyn McLaren a reconnu lui avoir envoyé une photo de sa poitrine tandis qu'il se trouvait toujours dans sa classe, alors âgé de 13 ans.

L'enseignante avait également eu des relations sexuelles avec certaines de ses victimes. Elle a parfois plaidé qu'elle ignorait l'âge des adolescents, admettant toutefois qu'elle n'avait pas pris des mesures raisonnables pour en prendre connaissance.

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