Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Cannabis: Mulcair accuse Trudeau d'«hypocrisie abjecte»

Cannabis: Mulcair accuse Trudeau d'«hypocrisie abjecte»
New Democratic Party leader Thomas Mulcair speaks during a news conference in Ottawa, Canada, January 18, 2016. REUTERS/Chris Wattie
Chris Wattie / Reuters
New Democratic Party leader Thomas Mulcair speaks during a news conference in Ottawa, Canada, January 18, 2016. REUTERS/Chris Wattie

Thomas Mulcair accuse Justin Trudeau de faire preuve d'hypocrisie en refusant de prévoir une amnistie pour les Canadiens accusés de possession simple de marijuana, alors que le député de Papineau a lui-même admis qu'il avait déjà fumé, sans être aucunement embêté ensuite par la justice.

Alors que le gouvernement canadien s'apprête à légaliser le cannabis, peut-être d'ici l'été 2018, le Nouveau Parti démocratique réclame une amnistie pour ceux qui sont actuellement accusés de possession simple, sans intention de trafic.

En conférence de presse mardi, à Ottawa, M. Mulcair a soutenu que le premier ministre Trudeau, issu d'un milieu aisé, avait été traité différemment de bien d'autres Canadiens moins chanceux que lui et qu'il demeurait insensible à leur sort.

Le chef néo-démocrate dénonce le fait que M. Trudeau, qui a admis avoir fumé de la marijuana alors même qu'il était député, persiste à vouloir traîner en justice les Canadiens qui se sont fait prendre avec quelques grammes de "pot".

En entrevue lundi soir avec le site d'information Vice News, M. Trudeau a raconté le moment où son frère Michel, aujourd'hui décédé, avait été accusé de possession simple de marijuana. Leur père, l'ex-premier ministre Pierre Elliott Trudeau, avait alors fait appel à ses contacts dans la communauté juridique pour que les accusations soient abandonnées.

Justin Trudeau a admis que d'autres Canadiens, notamment les personnes "marginalisées", ont droit à un traitement différent dans le système judiciaire, même si "le Canada devrait être équitable pour tous".

Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a déjà indiqué que son gouvernement n'envisageait pas pour l'instant un "pardon généralisé" pour tous les Canadiens qui ont été reconnus coupables de possession simple.

VOIR AUSSI:

Ça roule!

La légalisation de la marijuana en bref

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.