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Des passagers d'Air Canada à Halifax parlent d'une nuit cauchemardesque

Des passagers d'Air Canada à Halifax parlent d'une nuit cauchemardesque
Radio-Canada

Des clients d'Air Canada en Nouvelle-Écosse qui ont récemment raté une correspondance soutiennent qu'ils ont été menacés d'être inscrits sur une liste d'interdiction de vol et qu'ils ont dû s'entasser dans des taxis pour une course nocturne des plus effrayantes.

Les problèmes ont commencé le 18 décembre. Une vingtaine de passagers à Halifax ont raté leur départ à destination de Sydney parce que l’horaire des vols était perturbé par le mauvais temps.

Angela Marsh, qui voyageait de l’Alberta au Cap-Breton avec sa fille de 15 mois, affirme qu’elle a alors demandé à un employé d’Air Canada ce qu’elle devrait faire. Selon elle, l’employé s’est montré rude et intimidant.

David Brown, un autre passager, explique qu’un employé d’Air Canada s’est mis en colère lorsqu’il a demandé si des options étaient offertes. Selon lui, l’employé a menacé d'inscrire les voyageurs sur une liste d’interdiction de vol d’Air Canada.

L’employé d’Air Canada a aussi appelé la police pour régler une dispute verbale. Le service policier d’Halifax confirme qu’un de ses agents a parlé aux passagers, peu après minuit, et qu’aucune autre action n’a eu lieu.

Vers 3 h, des passagers ont pris place à bord de taxis offerts par Air Canada. Il y avait jusqu’à six passagers par taxi avec tous leurs bagages.

Angela Marsh affirme qu’elle a dû installer elle-même un siège pour bébé dans son taxi dans le noir et dans un froid glacial. Autumn Rideout, une autre passagère à bord du même taxi, affirme que le véhicule filait souvent à 130 km/h même si des passagers demandaient au chauffeur de ralentir. Elle ajoute qu’elle a connu durant cette course de cinq heures la plus grande peur de sa vie. Angela Marsh affirme qu’elle était prise de panique et qu’elle priait pour qu’il n’y ait pas d’accident. Le groupe est arrivé à Sydney vers 8 h.

Angela Marsh dit comprendre que le mauvais temps perturbe l’horaire des vols, mais elle ajoute que le service à la clientèle était inacceptable cette fois-là.

Air Canada présente des excuses et promet de vérifier les faits

Dans une déclaration écrite, Isabelle Arthur, porte-parole d’Air Canada, explique que le vol en partance de Toronto avait été perturbé par les effets d’une grosse tempête survenue la veille.

« Nous faisons de notre mieux pour amener rapidement nos clients à destination et, dans la mesure du possible, nous retenons les vols de correspondance, mais malheureusement, nous n'avons pas pu le faire ce jour-là en raison des limites de la journée de service des équipages. Nous nous excusons pour ces désagréments. Dans de telles situations, nous réservons pour nos clients des places pour les prochains vols disponibles. Toutefois, en raison de la période de pointe des Fêtes les vols pour les deux jours suivants étant pleins nous leur avons offert un transport terrestre pour les amener rapidement à destination », explique Isabelle Arthur.

Mme Arthur précise qu’Air Canada fait appel aux taxis et aux limousines de l'aéroport, parce que ces services et leurs tarifs sont autorisés et régis par l'administration aéroportuaire. Elle ne peut toutefois faire de commentaires sur leurs politiques en matière d’installation de sièges pour bébé.

Air Canada se penchera sur les incidents décrits par les passagers. « Nous sommes profondément troublés d'apprendre ce qui s'est passé à l'aéroport avec nos employés et ferons le suivi sur ces évènements et les propos tenus. En cas de retard ou d'annulation causés par des intempéries, nous faisons tout ce que nous pouvons pour assister nos clients. Nous comprenons que la perturbation de leurs plans de voyage peut être très frustrante et sommes désolés que les solutions de rechange aient été insatisfaisantes. Notre équipe du Service clientèle a reçu les commentaires de certains passagers et communiquera bientôt avec eux », conclut Isabelle Arthur.

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