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Téhéran en dit un peu sur l'enquête concernant la Montréalaise détenue en Iran

Montréalaise détenue en Iran: Téhéran en révèle peu
Courtoisie

La famille d'une enseignante de l'Université Concordia emprisonnée en Iran affirme qu'elle fait l'objet d'une enquête pour avoir pris part à des activités féministes et pour des questions de sécurité.

La nièce de Homa Hoodfar a indiqué qu'une annonce faite vendredi par le procureur public à Téhéran - et soulignant la nature de l'enquête - constituait les premiers indices des motifs de l'arrestation de la femme âgée de 65 ans, le 6 juin.

Amanda Ghahremani a affirmé que la famille ignorait si Mme Hoodfar est accusée d'un crime.

L'enseignante de l'établissement universitaire montréalais est une anthropologue ayant mené des recherches sur les femmes musulmanes dans plusieurs régions du monde.

Selon ses proches, Mme Hoodfar était arrivée en Iran au début de février pour visiter sa famille et pour mener des recherches archivistiques à la bibliothèque parlementaire de Téhéran.

Un porte-parole du ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion affirme que le gouvernement est impliqué activement dans le dossier de Mme Hoodfar et qu'il fait ce qu'il peut pour lui venir en aide.

Amnistie internationale avait déjà demandé aux autorités iraniennes de libérer Mme Hoodfar.

Selon ses proches, elle est détenue à la tristement célèbre prison d'Evin, là-même où la photographe pigiste irano-canadienne Zahra Kazemi avait été torturée et tuée en 2003.

Mme Hoodfar est née en Iran mais est installée à Montréal depuis 30 ans.

Sa famille soutient qu'elle avait subi un accident vasculaire cérébral l'an dernier et que les autorités iraniennes n'ont pas permis de lui fournir ses médicaments pour une maladie neurologique.

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